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Essai : PEUGEOT 308 CC
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Essai : PEUGEOT 308 CC
À peine plus de deux ans après son lancement, la 308 CC profite d'un
restylage. Un lifting plutôt bienvenu, puisqu'il rend la face avant
moins caricaturale : la calandre arbore désormais des dimensions plus
modestes. Elle est en outre encadrée par des feux de jour à diodes,
suivant ainsi la grande mode actuelle. Le capot a également été
redessiné.
À l'arrière, en revanche, point de changement. Le cabriolet Peugeot
conserve donc sa poupe massive, rendue obligatoire par la cinématique
du volumineux toit rétractable en deux parties. Ce dernier n'est
actionnable qu'à l'arrêt, et les opérations de capotage ou décapotage
réclament une vingtaine de secondes.
La présentation intérieure est plutôt flatteuse, surtout lorsque l'on a
coché l'option cuir intégral (900 €, sur la finition Féline uniquement).
Les peausseries recouvrent alors non seulement les sièges, mais
également la planche de bord et la partie supérieure des contreportes.
Les sièges avant intègrent le système « Airwave » de chauffage de nuque,
mais les places arrière restent relativement exiguës.
Désormais disponible avec le 1.6 THP 200 ch de la version GTI, la Peugeot
308 CC n'en devient pas pour autant une sportive. Le comportement
routier est efficace, mais l'amortissement plus conciliant qu'auparavant
privilégie – avec logique – le confort. Plus que par sa puissance
brute, c'est par sa souplesse et sa relative sobriété que le 1.6 THP se
fait apprécier au quotidien. Mais à presque 34 000 €, la facture
commence à être salée !
Sous l'impulsion de Gilles Vidal, responsable du style Peugeot, et de
Jean-Pierre Ploué, patron du design de PSA, la firme au Lion entame une
petite révolution. Après les styles un rien outranciers des dernières
années (optiques étirées à l'extrême, calandres surdimensionnées...), Peugeot revient à plus de sobriété, avec un design en ligne avec la tradition maison.
Sur la 308, le changement est marquant : la calandre béante de la
précédente génération laisse place à une ouverture plus discrète,
encadrée de feux de jour à diodes. Tout bénéf' !
Hélas, la partie arrière n'a pas fait l'objet d'autant d'attentions. La
poupe de la 308 CC reste donc très massive, afin de pouvoir héberger le
volumineux toit une fois qu'il est replié. Sa cinématique pèse aussi sur
l'habitabilité arrière, un peu juste en largeur.
Les passagers avant sont heureusement bien installés, avec des sièges
qui intègrent un chauffage de nuque et une excellente protection contre
les remous aérodynamiques. Mais le pare-brise très allongé ferait
presque oublier que l'on roule en cabriolet... En outre, il vaut mieux
faire attention en s'installant à bord afin de ne pas se cogner aux
montants.
Spacieux en configuration capotée (403 dm3), le coffre perd de sa
superbe (226 dm3) et surtout de son accessibilité une fois le toit
replié.
restylage. Un lifting plutôt bienvenu, puisqu'il rend la face avant
moins caricaturale : la calandre arbore désormais des dimensions plus
modestes. Elle est en outre encadrée par des feux de jour à diodes,
suivant ainsi la grande mode actuelle. Le capot a également été
redessiné.
À l'arrière, en revanche, point de changement. Le cabriolet Peugeot
conserve donc sa poupe massive, rendue obligatoire par la cinématique
du volumineux toit rétractable en deux parties. Ce dernier n'est
actionnable qu'à l'arrêt, et les opérations de capotage ou décapotage
réclament une vingtaine de secondes.
La présentation intérieure est plutôt flatteuse, surtout lorsque l'on a
coché l'option cuir intégral (900 €, sur la finition Féline uniquement).
Les peausseries recouvrent alors non seulement les sièges, mais
également la planche de bord et la partie supérieure des contreportes.
Les sièges avant intègrent le système « Airwave » de chauffage de nuque,
mais les places arrière restent relativement exiguës.
Désormais disponible avec le 1.6 THP 200 ch de la version GTI, la Peugeot
308 CC n'en devient pas pour autant une sportive. Le comportement
routier est efficace, mais l'amortissement plus conciliant qu'auparavant
privilégie – avec logique – le confort. Plus que par sa puissance
brute, c'est par sa souplesse et sa relative sobriété que le 1.6 THP se
fait apprécier au quotidien. Mais à presque 34 000 €, la facture
commence à être salée !
Sous l'impulsion de Gilles Vidal, responsable du style Peugeot, et de
Jean-Pierre Ploué, patron du design de PSA, la firme au Lion entame une
petite révolution. Après les styles un rien outranciers des dernières
années (optiques étirées à l'extrême, calandres surdimensionnées...), Peugeot revient à plus de sobriété, avec un design en ligne avec la tradition maison.
Sur la 308, le changement est marquant : la calandre béante de la
précédente génération laisse place à une ouverture plus discrète,
encadrée de feux de jour à diodes. Tout bénéf' !
Hélas, la partie arrière n'a pas fait l'objet d'autant d'attentions. La
poupe de la 308 CC reste donc très massive, afin de pouvoir héberger le
volumineux toit une fois qu'il est replié. Sa cinématique pèse aussi sur
l'habitabilité arrière, un peu juste en largeur.
Les passagers avant sont heureusement bien installés, avec des sièges
qui intègrent un chauffage de nuque et une excellente protection contre
les remous aérodynamiques. Mais le pare-brise très allongé ferait
presque oublier que l'on roule en cabriolet... En outre, il vaut mieux
faire attention en s'installant à bord afin de ne pas se cogner aux
montants.
Spacieux en configuration capotée (403 dm3), le coffre perd de sa
superbe (226 dm3) et surtout de son accessibilité une fois le toit
replié.
Re: Essai : PEUGEOT 308 CC
Dans sa précédente incarnation, la Peugeot
308 CC ne disposait pas réellement d'une version « locomotive »,
capable de s'imposer face aux plus puissantes Volkswagen Eos et Renault
Mégane Coupé-Cabriolet.
C'est désormais chose faite, avec l'adoption du 1.6 THP 200 ch apparu
voici quelques mois dans la 308 GTI. Un bloc puissant, mais surtout très
disponible, puisque le couple maxi de 275 Nm est atteint dès 1 700
tr/min. Il est exclusivement associé à une boîte manuelle à 6 rapports.
Côté liaisons au sol, la Peugeot
308 CC restylée reprend les géométries de la précédente génération,
avec un train pseudo-Mac Pherson à l'avant et une traverse souple à
l'arrière. La direction est électro-hydraulique et l'ESP n'est
déconnectable qu'en dessous de 50 km/h.
La 308 CC 1.6 THP 200 ch n'est pas du genre feignante. Le 0 à 100 km/h
ne réclame que 8,3 s, tandis que l'aérodynamique favorable (en
configuration coupé!) autorise une vitesse maxi de 240 km/h. Mais cette Peugeot
n'est pas pour autant une sportive : là n'est pas sa vocation. L'auto
dépasse les 1,6 tonne en charge, ce qui pénalise forcément l'agilité.
Mais la rigidité est plutôt bonne (tout juste note-t-on quelques
vibrations dans la colonne de direction sur chaussées dégradées), tandis
que l'équilibre très convaincant du châssis met le conducteur en
confiance.
Même si Peugeot
ne communique pas sur le sujet, les suspensions nous ont semblé plus
conciliantes que sur la précédente génération, réglée un peu trop ferme.
Le confort y gagne, tout comme l'efficacité sur routes bosselées.
Le moteur 1.6 THP se fait apprécier pour sa souplesse et sa sonorité
plutôt plaisante. Sa disponibilité à bas régimes et la boîte bien étagée
permet une conduite en souplesse qui profite à la consommation : lors
de notre essai comprenant des trajets autoroutiers, l'ordinateur de bord
est resté sous la barre des 8 l/100 km.
Sur l'autoroute, justement, le filet antiremous (de série sur la
finition Féline, 260 € sur les autres) se révèle un allié précieux, en
maintenant les turbulences à un niveau parfaitement acceptable jusqu'à
130 km/h. Le coupé-cabriolet Peugeot
est incontestablement un très bon élève sur ce plan. Mais cette
protection est aussi le fait d'un pare-brise très reculé... qui réduit
d'autant l'impression de rouler en cabriolet.
Points forts
Souplesse du moteur, comportement routier, confort en progrès, aérodynamique soignée, consommation maîtrisée.
Points faibles
Profil massif, tarif un rien élevé, places arrière peu confortables.
Même restylée et dotée du plus puissant moteur essence de la gamme, la
308 CC n'est pas une voiture passion. Mais c'est un coupé-cabriolet bien
conçu, confortable et taillé pour la route. Le coffre spacieux et la
consommation maîtrisée seront de précieux atouts dans la vie
quotidienne, tout comme les deux places arrière, qui seront bien utiles
en dépannage. Une Peugeot dans la tradition, en somme : pratique et
plaisante à conduire.
Re: Essai : PEUGEOT 308 CC
Pour l'avoir vue de près hier,en version féline je peux vous dire que j'adore les phares xénon noirs,le cuir invite à s'y asseoir,l'arrière est toujours aussi massif mais il faut bien loger le toit.
Pour avoir eu la grande chance de conduire le 140 HDi,je pense que le 200 THP doit dépoter malgré le poids de la bête,j'aurai aimé tester
Pour avoir eu la grande chance de conduire le 140 HDi,je pense que le 200 THP doit dépoter malgré le poids de la bête,j'aurai aimé tester
Re: Essai : PEUGEOT 308 CC
Je ne l'ai pas encore vue en vrai, juste d'assez loin, avec cette nouvelle face avant, mais en tout cas juste avec les photos, elle me paraît moins jolie que l'ancienne, du moins je l'aime moins... J'adorais la face avant de la 308 jusque là
Invité- Invité
Re: Essai : PEUGEOT 308 CC
Je reconnais que parfois les photos ne sont pas suffisamment réalistes... Je pense à la 508 que je n'aimais pas en photo et qui finalement me plaît pas mal
Invité- Invité
Re: Essai : PEUGEOT 308 CC
Oui, mais de toute façon à de rares exceptions près j'adore toutes les lionnes
Invité- Invité
Re: Essai : PEUGEOT 308 CC
ah mais aucune honte de ne pas aimer certaines,je l'ai dit clairement au commercial hier,je n'ai pas hésité à critiquer la 308 gti,le moteur de la RCZ etc
Re: Essai : PEUGEOT 308 CC
oh ben lui avait ses idées arrêtées et moi les miennes donc c'était un dialogue de sourds quelque part en même temps il représente la marque fallait pas s'attendre à ce qu'il en dise du mal
Re: Essai : PEUGEOT 308 CC
Non c'est clair, ce serait un mauvais commercial dans le cas contraire lol
Invité- Invité
Re: Essai : PEUGEOT 308 CC
Il va falloir s'y habituer a son style !
Sinon facile de reconnaitre de l'arriere la barre chrome sur la malle arrière !
Sinon facile de reconnaitre de l'arriere la barre chrome sur la malle arrière !
Invité- Invité
Re: Essai : PEUGEOT 308 CC
Y'a bien une bande chromée autour de la plaque ? Elle y était déjà sur la phase 1 ?
Invité- Invité
Re: Essai : PEUGEOT 308 CC
t'écraser ? non je te montre juste la différence...qui est néante du reste
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