Sujets similaires
Peugeot 508 SW 1.6 HDi 112 Active contre Renault Laguna Estate 1.5 dCi 110 Black Edition
Page 1 sur 1
Peugeot 508 SW 1.6 HDi 112 Active contre Renault Laguna Estate 1.5 dCi 110 Black Edition
Soutes populaires
Rien de tel qu'un petit diesel pour rester dans une gamme de prix
"accessible" et s'affirmer comme un best-seller dans la gamme. À l'image
de la 508 SW, qui fait très bon usage du 1.6 HDi de 112 ch. La
talentueuse Laguna Estate 1.5 dCi de 110 ch risque d'en prendre ombrage,
même si elle ne lâche rien à sa rivale.
Jamais une Peugeot n'a semblé si "allemande". Du claquement mat des
portières aux plastiques solidement arrimés en passant par le dessin
classique de la planche de bord, on se croirait dans une Volkswagen −en
moins triste. La Peugeot flatte l'œil, et avance un goût pour le haut de
gamme supérieur à celui de la Laguna Estate. Pourtant, avec sa
présentation sérieuse sous tous rapports et sa qualité de finition
impeccable, la Renault présente bien. Généreuses aux entournures et
larges d'épaules, ces deux familiales talentueuses reçoivent quatre
personnes dans d'excellentes conditions, le troisième occupant éventuel
de la banquette arrière étant moins bien loti. On se sent bien à bord,
d'autant que la dotation d'équipement est en rapport avec les prix
demandés. Les 508 SW 1.6 HDi Active et Laguna Estate 1.5 dCi Black
Edition offrent, en série, de quoi voyager loin sans fatigue (siège
conducteur avec appui lombaire réglable, clim' automatique, radio).
Peugeot 508 SW 1.6 HDi 112 Active
Renault Laguna Estate 1.5 dCi 110 Black Edition
La Lionne se distingue par son spectaculaire toit panoramique et un
siège conducteur avec réglage lombaire électrique. Pragmatique et un peu
plus généreuse en équipement de série, la Renault préfère, elle,
s'équiper d'une carte d'accès et de démarrage mains-libres, de la
peinture métallisée, d'un radar de recul et d'une radio avec connexion
Bluetooth. Le principal grief à adresser à la Peugeot est son ergonomie
ratée. On trouve facilement une bonne position de conduite, mais les
commandes sont mal organisées : les touches sur le volant sont trop
nombreuses et impossibles à repérer sans quitter la route du regard. Et
c'est le même inconvénient quand on veut actionner les boutons groupés
devant le levier de vitesse. Un problème partagé avec la Laguna, quand
elle est équipée du GPS TomTom, même si, globalement, la Renault
s'apprivoise plus facilement. Autre reproche à faire à nos deux breaks :
l'absence, sur la console entre les sièges avant, d'un rangement
immédiat pour poser son smartphone ou un stylo. Voilà une lacune
étonnante, sachant que ces deux-là ont, à l'inverse, pris grand soin de
leur coffre.
La 508 SW et la Laguna Estate, en effet, ne se contentent pas d'offrir
des soutes au volume respectable – 380 dm³ pour la lionne, 390 dm³ à sa
rivale. Elles mettent un point d'honneur à faciliter les manipulations :
filet cache-bagages "automatique", facile à ranger sur la Laguna,
dossiers qui se rabattent automatiquement, prise 12V, trappe à skis sur
la 508... Elles font assaut d'esprit pratique. Une panoplie que la
Renault peut compléter par une lunette arrière ouvrante indépendante du
hayon. Avec des moteurs plus musclés la Peugeot propose un hayon à
ouverture électrique, mais ce 1.6 HDi n'y a pas droit. Évidemment, avec
des petits diesels d'environ 110 ch pour déplacer des breaks approchant
les 1 500 kg (et même 1.550 kg pour la 508 SW), il ne faut pas
s'attendre à des performances de premier plan. Mais nos deux breaks s'en
sortent correctement grâce aux 240 Nm de couple de leur diesel
respectif. Plus costaud sous 1.500 tr/mn, le 1.6 HDi fait meilleure
impression que le 1.5 dCi, qui propose une conduite en souplesse en
ville et sur route. Dans les deux cas, il faudra rétrograder en 4e pour
dépasser promptement, mais, hormis quand le relief s'en mêle ou avec
une forte charge, ces petits diesels font illusion.
Reste que quelques chevaux de plus n'auraient pas été de trop pour
profiter de ces deux excellents châssis. En matière d'efficacité,
d'équilibre et de sérénité aux limites d'adhérence, les 508 SW et Laguna
Estate sont ce qui se fait de mieux dans le genre. Quelques détails
restent à peaufiner : la direction de la Peugeot informe peu de
l'adhérence disponible, tandis que la commande de boîte de la Renault
accroche un peu. Mais ce sont des peccadilles quand on songe au niveau
de sécurité procuré. Côté confort, ces deux breaks sont un peu plus
trépidants à vide que les berlines dont elles dérivent, mais il fait bon
vivre à bord, la 508 SW prenant les devants grâce à la qualité de son
amortissement. Avec son diesel plus sonore (surtout à froid) et des
assises de sièges moins moelleuses, la Laguna Estate est un peu
distancée. Mais si la 508 SW impose (de peu) sa modernité et un confort
globalement supérieur, la Laguna Estate garde l'avantage de sa plus
grande sobriété : un demi-litre aux cent kilomètres en moyenne (7,3 l,
contre 7,8 l).
Source @ L'automobile magazine
Rien de tel qu'un petit diesel pour rester dans une gamme de prix
"accessible" et s'affirmer comme un best-seller dans la gamme. À l'image
de la 508 SW, qui fait très bon usage du 1.6 HDi de 112 ch. La
talentueuse Laguna Estate 1.5 dCi de 110 ch risque d'en prendre ombrage,
même si elle ne lâche rien à sa rivale.
Jamais une Peugeot n'a semblé si "allemande". Du claquement mat des
portières aux plastiques solidement arrimés en passant par le dessin
classique de la planche de bord, on se croirait dans une Volkswagen −en
moins triste. La Peugeot flatte l'œil, et avance un goût pour le haut de
gamme supérieur à celui de la Laguna Estate. Pourtant, avec sa
présentation sérieuse sous tous rapports et sa qualité de finition
impeccable, la Renault présente bien. Généreuses aux entournures et
larges d'épaules, ces deux familiales talentueuses reçoivent quatre
personnes dans d'excellentes conditions, le troisième occupant éventuel
de la banquette arrière étant moins bien loti. On se sent bien à bord,
d'autant que la dotation d'équipement est en rapport avec les prix
demandés. Les 508 SW 1.6 HDi Active et Laguna Estate 1.5 dCi Black
Edition offrent, en série, de quoi voyager loin sans fatigue (siège
conducteur avec appui lombaire réglable, clim' automatique, radio).
Peugeot 508 SW 1.6 HDi 112 Active
|
|
|
|
siège conducteur avec réglage lombaire électrique. Pragmatique et un peu
plus généreuse en équipement de série, la Renault préfère, elle,
s'équiper d'une carte d'accès et de démarrage mains-libres, de la
peinture métallisée, d'un radar de recul et d'une radio avec connexion
Bluetooth. Le principal grief à adresser à la Peugeot est son ergonomie
ratée. On trouve facilement une bonne position de conduite, mais les
commandes sont mal organisées : les touches sur le volant sont trop
nombreuses et impossibles à repérer sans quitter la route du regard. Et
c'est le même inconvénient quand on veut actionner les boutons groupés
devant le levier de vitesse. Un problème partagé avec la Laguna, quand
elle est équipée du GPS TomTom, même si, globalement, la Renault
s'apprivoise plus facilement. Autre reproche à faire à nos deux breaks :
l'absence, sur la console entre les sièges avant, d'un rangement
immédiat pour poser son smartphone ou un stylo. Voilà une lacune
étonnante, sachant que ces deux-là ont, à l'inverse, pris grand soin de
leur coffre.
La 508 SW et la Laguna Estate, en effet, ne se contentent pas d'offrir
des soutes au volume respectable – 380 dm³ pour la lionne, 390 dm³ à sa
rivale. Elles mettent un point d'honneur à faciliter les manipulations :
filet cache-bagages "automatique", facile à ranger sur la Laguna,
dossiers qui se rabattent automatiquement, prise 12V, trappe à skis sur
la 508... Elles font assaut d'esprit pratique. Une panoplie que la
Renault peut compléter par une lunette arrière ouvrante indépendante du
hayon. Avec des moteurs plus musclés la Peugeot propose un hayon à
ouverture électrique, mais ce 1.6 HDi n'y a pas droit. Évidemment, avec
des petits diesels d'environ 110 ch pour déplacer des breaks approchant
les 1 500 kg (et même 1.550 kg pour la 508 SW), il ne faut pas
s'attendre à des performances de premier plan. Mais nos deux breaks s'en
sortent correctement grâce aux 240 Nm de couple de leur diesel
respectif. Plus costaud sous 1.500 tr/mn, le 1.6 HDi fait meilleure
impression que le 1.5 dCi, qui propose une conduite en souplesse en
ville et sur route. Dans les deux cas, il faudra rétrograder en 4e pour
dépasser promptement, mais, hormis quand le relief s'en mêle ou avec
une forte charge, ces petits diesels font illusion.
Reste que quelques chevaux de plus n'auraient pas été de trop pour
profiter de ces deux excellents châssis. En matière d'efficacité,
d'équilibre et de sérénité aux limites d'adhérence, les 508 SW et Laguna
Estate sont ce qui se fait de mieux dans le genre. Quelques détails
restent à peaufiner : la direction de la Peugeot informe peu de
l'adhérence disponible, tandis que la commande de boîte de la Renault
accroche un peu. Mais ce sont des peccadilles quand on songe au niveau
de sécurité procuré. Côté confort, ces deux breaks sont un peu plus
trépidants à vide que les berlines dont elles dérivent, mais il fait bon
vivre à bord, la 508 SW prenant les devants grâce à la qualité de son
amortissement. Avec son diesel plus sonore (surtout à froid) et des
assises de sièges moins moelleuses, la Laguna Estate est un peu
distancée. Mais si la 508 SW impose (de peu) sa modernité et un confort
globalement supérieur, la Laguna Estate garde l'avantage de sa plus
grande sobriété : un demi-litre aux cent kilomètres en moyenne (7,3 l,
contre 7,8 l).
Source @ L'automobile magazine
R204- Lion de platine
-
Nombre de messages : 15968
Sujets similaires
» Peugeot RCZ 1.6 THP 200 contre Renault Mégane Coupé 2.0 TCe 180
» Comparatif Renault Laguna Coupé - Peugeot 407 coupé - Mercedes E Coupé
» Peugeot 308 contre Opel Astra
» Comparatif Renault Laguna Coupé - Peugeot 407 coupé - Mercedes E Coupé
» Peugeot 308 contre Opel Astra
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|