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Ford Grand C-Max 2000 TDCi 140 Titanium 7 pl. contre Peugeot 5008 2.0 HDi 150 Premium 7 pl.
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Ford Grand C-Max 2000 TDCi 140 Titanium 7 pl. contre Peugeot 5008 2.0 HDi 150 Premium 7 pl.
N'est pas roi qui veut
Le C-Max dit "Grand" accueille désormais sept occupants, comme le
5008. Agréable à conduire, encore plus confortable que la référence
française, et doté de portes coulissantes bien pratiques, il a, en
revanche, moins de talent pour moduler son habitacle ou accueillir tous
vos bagages.
En automobile, c'est comme dans la vie : à se forger des points forts,
on risque de négliger certains aspects. Pour ne pas prêter le flanc à la
critique, il faut donc être ultrapolyvalent, ce qui n'est pas donné à
tout le monde. Par exemple, le monospace compact Ford en version "Grand"
rejoint, avec ses 4,52 m, le 5008 (4,53 m). Pourtant, l'américain
interpelle d'entrée par son style moins "carré" que le Peugeot et par un
rapport prix/équipement agressif. Dans l'unique finition Titanium
proposée avec le diesel 2.0 TDCi de 140 ch, il reçoit un copieux
équipement de série : GPS, surveillance de la pression des pneus,
démarrage sans clé, radars avant/arrière... Rien de tout cela dans le
5008 2.0 HDi en version Premium, pourtant bien plus onéreux. Le
monospace du Lion a beau s'avérer décemment équipé, il perd d'entrée des
points au chapitre "budget", malgré un appétit similaire. Le 5008
réclame, en effet, 8,4 l/100 km de gazole en moyenne, quand son rival
demande 8,6 l.
Ford Grand C-Max 2000 TDCi 140 Titanium 7 pl.
Dotation de série riche
Finition soignée
Bon compromis confort-comportement
Portes coulissantes pratiques…
… mais trop lourdes
Coffre peu vaste et peu malin
Largeur réduite au second rang
Distances de freinage trop longues
Peugeot 5008 2.0 HDi 150 Premium 7 pl.
Tenue de route efficace
Modularité bien pensée
Coffre vaste
Reprise de bon niveau
Suspensions arrière fermes
Rapport prix-équipement peu attractif
Rangements peu spacieux
Bien installé au volant du Grand C-Max, on se dit également que Ford a
bien travaillé. Diesel performant, souple et discret, suspensions
confortables, insonorisation soignée, ce monospace sait chouchouter ses
occupants. Imperturbable sur les longs rubans d'asphalte limités à
130 km/h, il dévoile sur la route un dynamisme auquel on ne s'attendait
pas forcément au vu de la souplesse des suspensions et des 1.700 kg.
Mais entre le train avant accrocheur, la direction bien calibrée et le
châssis équilibré, le Grand C-Max assure, y compris quand la route est
glissante. Son seul mais gros défaut est de freiner très mal : il
réclame 72 m pour stopper depuis 130 km/h, quand le 5008 exige 6 m de
moins ! Impérial le français, qui s'avère encore plus efficace, sans
toutefois se révéler plus gratifiant à conduire. En outre, si le Peugeot
équipé du même séduisant diesel – en version 150 ch, contre 140 au Ford
– affiche des reprises d'un meilleur niveau, il se montre, en revanche,
moins confortable. À peine moins silencieux, ce monospace affiche une
certaine fermeté du train arrière, visiblement calibré pour un usage en
charge. Rien de dramatique, mais le 5008 en devient un peu sautillant à
vide.
Reste que si le duel paraît équilibré à la conduite, il ne l'est plus
quand on inspecte l'aménagement intérieur de nos deux familiales. Le
Grand C-Max convainc par sa présentation soignée, un brin clinquante, et
sa finition très correcte. Parsemé de touches, son volant est
compliqué, mais la position de conduite séduit et les rangements, de
contenance honorable, sont en nombre suffisant. De quoi tenir tête à
un 5008 toujours aussi bien présenté, construit et pratique. En
revanche, malgré un gabarit identique, le Grand C-Max ne donne pas la
même sensation d'espace que son rival. Où sont passés les centimètres en
largeur ? Et ce n'est pas qu'un sentiment : au deuxième rang, le 5008
propose 5 cm de mieux pour les épaules. Cela lui permet d'offrir trois
sièges de largeur identique, quand le Grand C-Max se contente d'un
strapontin central. Au 3e rang, en revanche, les 6e et 7e passagers
profitent d'une place assez comparable dans l'un comme dans l'autre, le
Grand C-Max bénéficiant d'assises et de dossiers mieux rembourrés.
Mais c'est une fausse bonne idée : effectivement, on y est mieux assis,
mais personne n'y demeure longtemps; et, une fois ces sièges repliés,
l'épaisseur des strapontins perturbe tous les jours l'aménagement et le
volume du coffre. En configuration cinq places avec les sièges du
2e rang reculés, non seulement le plancher incliné s'avère peu pratique à
charger, mais, en plus, la soute se limite à 320 dm3 sous la tablette,
quand le 5008 embarque 450 dm3. Bref, malgré ses grandes portes
coulissantes –trop lourdes pour être manipulées par de jeunes enfants–,
le Grand C-Max n'est pas si malin que cela. D'autant que si, comme chez
Peugeot, les sièges s'escamotent au lieu de se démonter façon Scénic,
les manipulations sont fastidieuses. Dans le 5008, au contraire, bouger
les sièges est aisé. Plus dynamique qu'attendu et très agréable à vivre
au demeurant, le Grand C-Max passe donc un peu à côté de son sujet,
négligeant le coffre et les aspects pratiques. Deux lacunes qui mettent
davantage en valeur l'homogénéité d'un 5008 qui remplit mieux son
contrat, hormis côté confort.
Source @ L'automobile magazine
Le C-Max dit "Grand" accueille désormais sept occupants, comme le
5008. Agréable à conduire, encore plus confortable que la référence
française, et doté de portes coulissantes bien pratiques, il a, en
revanche, moins de talent pour moduler son habitacle ou accueillir tous
vos bagages.
En automobile, c'est comme dans la vie : à se forger des points forts,
on risque de négliger certains aspects. Pour ne pas prêter le flanc à la
critique, il faut donc être ultrapolyvalent, ce qui n'est pas donné à
tout le monde. Par exemple, le monospace compact Ford en version "Grand"
rejoint, avec ses 4,52 m, le 5008 (4,53 m). Pourtant, l'américain
interpelle d'entrée par son style moins "carré" que le Peugeot et par un
rapport prix/équipement agressif. Dans l'unique finition Titanium
proposée avec le diesel 2.0 TDCi de 140 ch, il reçoit un copieux
équipement de série : GPS, surveillance de la pression des pneus,
démarrage sans clé, radars avant/arrière... Rien de tout cela dans le
5008 2.0 HDi en version Premium, pourtant bien plus onéreux. Le
monospace du Lion a beau s'avérer décemment équipé, il perd d'entrée des
points au chapitre "budget", malgré un appétit similaire. Le 5008
réclame, en effet, 8,4 l/100 km de gazole en moyenne, quand son rival
demande 8,6 l.
Ford Grand C-Max 2000 TDCi 140 Titanium 7 pl.
Dotation de série riche
Finition soignée
Bon compromis confort-comportement
Portes coulissantes pratiques…
… mais trop lourdes
Coffre peu vaste et peu malin
Largeur réduite au second rang
Distances de freinage trop longues
Peugeot 5008 2.0 HDi 150 Premium 7 pl.
Tenue de route efficace
Modularité bien pensée
Coffre vaste
Reprise de bon niveau
Suspensions arrière fermes
Rapport prix-équipement peu attractif
Rangements peu spacieux
Bien installé au volant du Grand C-Max, on se dit également que Ford a
bien travaillé. Diesel performant, souple et discret, suspensions
confortables, insonorisation soignée, ce monospace sait chouchouter ses
occupants. Imperturbable sur les longs rubans d'asphalte limités à
130 km/h, il dévoile sur la route un dynamisme auquel on ne s'attendait
pas forcément au vu de la souplesse des suspensions et des 1.700 kg.
Mais entre le train avant accrocheur, la direction bien calibrée et le
châssis équilibré, le Grand C-Max assure, y compris quand la route est
glissante. Son seul mais gros défaut est de freiner très mal : il
réclame 72 m pour stopper depuis 130 km/h, quand le 5008 exige 6 m de
moins ! Impérial le français, qui s'avère encore plus efficace, sans
toutefois se révéler plus gratifiant à conduire. En outre, si le Peugeot
équipé du même séduisant diesel – en version 150 ch, contre 140 au Ford
– affiche des reprises d'un meilleur niveau, il se montre, en revanche,
moins confortable. À peine moins silencieux, ce monospace affiche une
certaine fermeté du train arrière, visiblement calibré pour un usage en
charge. Rien de dramatique, mais le 5008 en devient un peu sautillant à
vide.
Reste que si le duel paraît équilibré à la conduite, il ne l'est plus
quand on inspecte l'aménagement intérieur de nos deux familiales. Le
Grand C-Max convainc par sa présentation soignée, un brin clinquante, et
sa finition très correcte. Parsemé de touches, son volant est
compliqué, mais la position de conduite séduit et les rangements, de
contenance honorable, sont en nombre suffisant. De quoi tenir tête à
un 5008 toujours aussi bien présenté, construit et pratique. En
revanche, malgré un gabarit identique, le Grand C-Max ne donne pas la
même sensation d'espace que son rival. Où sont passés les centimètres en
largeur ? Et ce n'est pas qu'un sentiment : au deuxième rang, le 5008
propose 5 cm de mieux pour les épaules. Cela lui permet d'offrir trois
sièges de largeur identique, quand le Grand C-Max se contente d'un
strapontin central. Au 3e rang, en revanche, les 6e et 7e passagers
profitent d'une place assez comparable dans l'un comme dans l'autre, le
Grand C-Max bénéficiant d'assises et de dossiers mieux rembourrés.
Mais c'est une fausse bonne idée : effectivement, on y est mieux assis,
mais personne n'y demeure longtemps; et, une fois ces sièges repliés,
l'épaisseur des strapontins perturbe tous les jours l'aménagement et le
volume du coffre. En configuration cinq places avec les sièges du
2e rang reculés, non seulement le plancher incliné s'avère peu pratique à
charger, mais, en plus, la soute se limite à 320 dm3 sous la tablette,
quand le 5008 embarque 450 dm3. Bref, malgré ses grandes portes
coulissantes –trop lourdes pour être manipulées par de jeunes enfants–,
le Grand C-Max n'est pas si malin que cela. D'autant que si, comme chez
Peugeot, les sièges s'escamotent au lieu de se démonter façon Scénic,
les manipulations sont fastidieuses. Dans le 5008, au contraire, bouger
les sièges est aisé. Plus dynamique qu'attendu et très agréable à vivre
au demeurant, le Grand C-Max passe donc un peu à côté de son sujet,
négligeant le coffre et les aspects pratiques. Deux lacunes qui mettent
davantage en valeur l'homogénéité d'un 5008 qui remplit mieux son
contrat, hormis côté confort.
Source @ L'automobile magazine
R204- Lion de platine
-
Nombre de messages : 15968
Re: Ford Grand C-Max 2000 TDCi 140 Titanium 7 pl. contre Peugeot 5008 2.0 HDi 150 Premium 7 pl.
Sur ce comparatif je préfère de loin le 5008, par contre, chez Ford, le S-max est sublime !
En 2.5T encore plus !
En 2.5T encore plus !
Flo- super connard
-
Nombre de messages : 7363
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Fan de Peugeot depuis:
Auto(s) actuelle(s):
Re: Ford Grand C-Max 2000 TDCi 140 Titanium 7 pl. contre Peugeot 5008 2.0 HDi 150 Premium 7 pl.
Il est très beau ce 5008 j'aime beaucoup !
Invité- Invité
Re: Ford Grand C-Max 2000 TDCi 140 Titanium 7 pl. contre Peugeot 5008 2.0 HDi 150 Premium 7 pl.
Sur la nouvelle Focus, ce sont surtout les feux AR qui me gênent, ils sont énormes !!!! Enfin nous sommes hors-sujet là, pardon...
Invité- Invité
Re: Ford Grand C-Max 2000 TDCi 140 Titanium 7 pl. contre Peugeot 5008 2.0 HDi 150 Premium 7 pl.
Il est vrai que dans l'absolu le C-Max est un dérivé de la Focus
Pour dire que le style Ford est relativement sympa depuis plusieurs modèles (depuis la nouvelle Mondéo je crois d'ailleurs, avec leur Kinect Design).
Pour dire que le style Ford est relativement sympa depuis plusieurs modèles (depuis la nouvelle Mondéo je crois d'ailleurs, avec leur Kinect Design).
Invité- Invité
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