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Peugeot RCZ 1.6 THP 156 contre Audi TT 1.8 TFSI
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Peugeot RCZ 1.6 THP 156 contre Audi TT 1.8 TFSI
Vaincu dans notre match opposant les versions diesel, le TT espère
bien prendre sa revanche face au RCZ dans cette variante essence de
160 ch. Mais pas facile de battre une Lionne au comportement routier si
aiguisé...
Ne serait-ce qu'en contemplant leur catalogue respectif ou en faisant
tourner leur silhouette sur leur site Internet, Audi TT et Peugeot RCZ
font pétiller les yeux. Normal, elles sont faites pour cela. Comme
l'allemande en 1998, qui transformait d'un coup de crayon magique une
Golf en TT, la française mise sur un physique qui déchire. Du design, du
vrai, ce qu'il faut pour qu'une simple 308 (c'est sa base,
abaissée et aux trains élargis) se métamorphose en séduisant RCZ. C'est
réussi. Pour une fois, un coupé bleu-blanc-rouge rivalise d'entrée avec
une sportive d'outre-Rhin. Et ça ne fait que commencer. Lorsqu'on se
penche sur les intérieurs, le RCZ ne vacille pas. Certes, il n'offre pas
la rigueur, la finition du TT Coupé, mais il demeure digne, très
correctement réalisé, malgré des plastiques discutables au niveau
inférieur. Notons que nous disposions d'un modèle équipée de l'option
“cuir intégral” (ouah !) qui “en jette”, habillant sièges et planche de
bord de jolie peau, pour une somme tout de même rondelette. En face,
l'Audi impose toujours ses assemblages parfaits, ses commandes
sérieuses, ses matériaux de grande qualité. Le TT est un net ton
au-dessus, notamment dans cette finition S line, encore plus flatteuse
(et bien plus chère).
Peugeot RCZ 1.6 THP 156
Audi TT 1.8 TFSI
Précis, stable, d'une grande neutralité et parfaitement posé sur la route, le RCZ est un régal. Il rassure autant qu'il recule les limites. On roule même avec lui aussi aisément sur le mouillé que sur le sec, dans un confort de très bon niveau de la part d'une telle sportive. Cela dit, et les amateurs de sport le regretteront, même en débranchant totalement l'antidérapage ESP, le train arrière n'offre pas, comme sur les Peugeot "d'antan", plus de mobilité lors de l'inscription en virage. Un choix volontairement moins ludique, mais pour un résultat de toute façon impressionnant d'efficacité. Face à ce tableau, l'Audi TT Coupé fait grise mine. Si son 1.8 TFSI affiche de meilleures reprises tout en étant très performant à haut régime, le comportement ne suit pas.
Outre un inconfort notoire (déjà évident en ville), l'allemande se désunit rapidement dès que le rythme devient sérieux. Sur le plat, le châssis S line (ressorts plus fermes et assiette abaissée de 10 mm, on peut s'en passer) de "notre" modèle fait illusion, mais son inefficacité sportive saute aux yeux sur les bosses. Le train avant peine en motricité, il a tendance à suivre le profil de la route sur les accélérations franches, et l'ensemble perd de sa cohérence, l'avant devient flou, et l'antidérapage ESP (non déconnectable complètement) passe à l'action. L'Audi mérite réellement de meilleures suspensions. L'arrivée du RCZ constitue un événement. Avec un tel look, de belles prestations, un châssis d'exception, un confort sauvegardé et des tarifs contenus pour un équipement plus complet, l'Audi a du souci à se faire. Son aura est probablement plus élevée, tout comme sa qualité de fabrication, mais face au plaisir de conduite doublé de l'homogénéité que propose le RCZ, le coupé allemand ne peut pas lutter.
bien prendre sa revanche face au RCZ dans cette variante essence de
160 ch. Mais pas facile de battre une Lionne au comportement routier si
aiguisé...
Ne serait-ce qu'en contemplant leur catalogue respectif ou en faisant
tourner leur silhouette sur leur site Internet, Audi TT et Peugeot RCZ
font pétiller les yeux. Normal, elles sont faites pour cela. Comme
l'allemande en 1998, qui transformait d'un coup de crayon magique une
Golf en TT, la française mise sur un physique qui déchire. Du design, du
vrai, ce qu'il faut pour qu'une simple 308 (c'est sa base,
abaissée et aux trains élargis) se métamorphose en séduisant RCZ. C'est
réussi. Pour une fois, un coupé bleu-blanc-rouge rivalise d'entrée avec
une sportive d'outre-Rhin. Et ça ne fait que commencer. Lorsqu'on se
penche sur les intérieurs, le RCZ ne vacille pas. Certes, il n'offre pas
la rigueur, la finition du TT Coupé, mais il demeure digne, très
correctement réalisé, malgré des plastiques discutables au niveau
inférieur. Notons que nous disposions d'un modèle équipée de l'option
“cuir intégral” (ouah !) qui “en jette”, habillant sièges et planche de
bord de jolie peau, pour une somme tout de même rondelette. En face,
l'Audi impose toujours ses assemblages parfaits, ses commandes
sérieuses, ses matériaux de grande qualité. Le TT est un net ton
au-dessus, notamment dans cette finition S line, encore plus flatteuse
(et bien plus chère).
Peugeot RCZ 1.6 THP 156
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Audi TT 1.8 TFSI
Précis, stable, d'une grande neutralité et parfaitement posé sur la route, le RCZ est un régal. Il rassure autant qu'il recule les limites. On roule même avec lui aussi aisément sur le mouillé que sur le sec, dans un confort de très bon niveau de la part d'une telle sportive. Cela dit, et les amateurs de sport le regretteront, même en débranchant totalement l'antidérapage ESP, le train arrière n'offre pas, comme sur les Peugeot "d'antan", plus de mobilité lors de l'inscription en virage. Un choix volontairement moins ludique, mais pour un résultat de toute façon impressionnant d'efficacité. Face à ce tableau, l'Audi TT Coupé fait grise mine. Si son 1.8 TFSI affiche de meilleures reprises tout en étant très performant à haut régime, le comportement ne suit pas.
Outre un inconfort notoire (déjà évident en ville), l'allemande se désunit rapidement dès que le rythme devient sérieux. Sur le plat, le châssis S line (ressorts plus fermes et assiette abaissée de 10 mm, on peut s'en passer) de "notre" modèle fait illusion, mais son inefficacité sportive saute aux yeux sur les bosses. Le train avant peine en motricité, il a tendance à suivre le profil de la route sur les accélérations franches, et l'ensemble perd de sa cohérence, l'avant devient flou, et l'antidérapage ESP (non déconnectable complètement) passe à l'action. L'Audi mérite réellement de meilleures suspensions. L'arrivée du RCZ constitue un événement. Avec un tel look, de belles prestations, un châssis d'exception, un confort sauvegardé et des tarifs contenus pour un équipement plus complet, l'Audi a du souci à se faire. Son aura est probablement plus élevée, tout comme sa qualité de fabrication, mais face au plaisir de conduite doublé de l'homogénéité que propose le RCZ, le coupé allemand ne peut pas lutter.
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