Sujets similaires
Peugeot RCZ 1.6 THP 200 contre Renault Mégane Coupé 2.0 TCe 180
Page 1 sur 1
Peugeot RCZ 1.6 THP 200 contre Renault Mégane Coupé 2.0 TCe 180
A sportive, sportive et demie
Malgré leurs cœurs relativement modestes, Les Peugeot RCZ et
Renault Mégane GT ont su préserver leurs chromosomes sportifs. Au point
que prendre leur volant devient rapidement un jeu, plus particulièrement
dans la RCZ, moins homogène mais plus ludique.
Cette mouette qui fait du surplace en jouant avec le vent à deux mètres
de la RCZ semble avoir fait son choix : la Peugeot lui a tapé dans
l'œil. D'ailleurs, sur ce parking d'Etretat ou ailleurs, partout le
coupé Peugeot aura eu l'avantage séduction tout au long de cet essai. Et
si la Mégane GT a parfois attiré des regards avisés, personne ne s'est
retourné sur son passage, comme ce fut systématiquement le cas avec
la RCZ. Un coup de crayon pareil, qu'il plaise ou non, n'est pas assez
souvent l'apanage d'une Française, aussi sportive soit-elle. Ce qui fait
que la Peugeot joue déjà les loups blancs, son museau à peine pointé
dans la rue. Même son slogan publicitaire nous est revenu comme un
boomerang : "alors c'est vraiment elle qui vous possède ?"... En un
sens, oui ! De son look agressif à son comportement sportif, la RCZ
impose sa vision des choses. Direction franche, suspensions fermes, bien
calibrées (mais peu confortables), 1.6 turbo linéaire mais très présent
et accompagné d'une sonorité travaillée pour délivrer des fréquences
flatteuses, cette Peugeot de 200 ch fait moins de concessions que sa
rivale. Nettement plus pragmatique, la GT vise confort et performances,
en prenant soin de ne pas marcher sur les plates-bandes de sa sœur RS de 250 ch.
Peugeot RCZ 1.6 THP 200
Coup de crayon inspiré
Tenue de route
Comportement sportif
Puissance et sonorité moteur
Habitabilité arrière indigente
A-coups de transmission
Boîte "accrocheuse"
Tarifs élevés
Renault Mégane Coupé 2.0 TCe 180
Train arrière vivant
Confort et maniabilité en ville
Habitabilité et accès à bord
Tarif contenu
Ligne quelconque
Comportement moins affûté
Performances moyennes
Direction électrique moins plaisante
Malgré sa puissance plus modeste de 180 ch, le quatre-cylindres de la
Mégane profite de sa plus forte cylindrée pour délivrer un couple
de 300 Nm (275 Nm pour la RCZ, et seulement 20 de moins que la
Mégane RS) qui lui permet de tenir le coup en accélérations, et d'offrir
des reprises on ne peut plus dignes, quoique en retrait par rapport à
la RCZ. La GT impose un équilibre remarquable, préférant l'homogénéité à
l'exclusivité. Bref, nos deux françaises rédigent deux partitions bien
différentes. Fidèle à sa gueule de petite pistarde teigneuse, la RCZ
ouvre la route avec fermeté et franchise. Sa direction à assistance
électro-hydraulique est un ton au-dessus de celle de la Renault, qui
fait confiance à 100 % à la fée électricité. Le châssis Peugeot paraît
d'un bloc, moins agile, mais mieux "posé" sur la route, plus radical et
très rapide en virage. Sacrément efficace ! La GT n'est pas en reste et
suit le rythme imposé par la RCZ sans rougir. Un peu moins précise sur
la trajectoire, un peu plus sujette au roulis, la Renault reste nette et
sûre, mais moins sportive d'esprit. Pourtant, son train arrière
accompagne plus volontiers les entrées en courbe, alors que la Peugeot
impose un popotin pas franchement vivant. Certes, c'est pour la bonne
cause de la sécurité, mais un zeste de vivacité n'aurait en rien terni
le tableau.
Soulignons le plaisir apporté par ces deux motorisations essence aussi
sophistiquées que réussies. Ces quatre-cylindres turbo 16 soupapes,
double arbre à cames à calage variable (admission pour la Renault,
admission et échappement pour la Peugeot) et injection directe, assurent
tous deux une présence à bas régime et une vivacité dans les tours
auxquelles on s'habitue dans la demi-seconde. Le moteur Renault a
l'avantage d'être servi par une boîte nettement moins rêche que celle de
la RCZ, et n'impose pas d'à-coups à l'accélération, comme le fait la
Lionne. Rien de grave, mais l'ensemble moteur-transmission de la Peugeot
aurait gagné à être plus fluide. Notamment en ville, où la RCZ, bien
que dotée d'une aide au démarrage en côte très pratique, n'est pas aussi
civilisée que la GT. La Renault braque mieux, son quatre-cylindres y
est parfait, et ses suspensions trépident bien moins sur les bosses. En
outre, la Mégane GT offre de vraies places arrière, confortables et
faciles d'accès, quand la Peugeot reste une vraie 2+2, dotée de
strapontins inconfortables à l'arrière avec, en "cadeau", une garde au
toit plus que limitée. La rançon d'une ligne effilée !
En revanche, la vitre arrière qui remonte loin vers les sièges avant est
un bonheur pour la vision, nettement moins bonne dans la GT. Dommage
que les montants de pare-brise très épais de la Lionne soient parfois si
gênants. La RCZ vous possède, c'est certain, même si l'opération est à
vos frais. Au premier coup d'œil comme à la conduite, cette Peugeot a du
charme, du vrai, doublé d'une efficacité bien réelle et de vraies
performances. Certes, elle aurait pu être plus confortable, proposer des
trains roulants moins sonores et une habitabilité plus "familiale",
mais elle aurait alors perdu une partie de son charme et, malgré tout,
elle demeure suffisamment civilisée pour le quotidien. Moins qu'une
Mégane GT, c'est entendu. Plus silencieuse, confortable, habitable et
discrète, celle-ci apparaît très (trop ?) raisonnable. Ce qui ne
l'empêche pas de vous servir au mieux, d'autant qu'elle est moins chère.
Le choix de sa déclinaison RS, sensiblement plus délurée avec
ses 250 ch, reste ouvert aux plus exigeants, pour un tarif encore
inférieur à celui de Miss RCZ.
Source @ L'automobile magazine
Malgré leurs cœurs relativement modestes, Les Peugeot RCZ et
Renault Mégane GT ont su préserver leurs chromosomes sportifs. Au point
que prendre leur volant devient rapidement un jeu, plus particulièrement
dans la RCZ, moins homogène mais plus ludique.
Cette mouette qui fait du surplace en jouant avec le vent à deux mètres
de la RCZ semble avoir fait son choix : la Peugeot lui a tapé dans
l'œil. D'ailleurs, sur ce parking d'Etretat ou ailleurs, partout le
coupé Peugeot aura eu l'avantage séduction tout au long de cet essai. Et
si la Mégane GT a parfois attiré des regards avisés, personne ne s'est
retourné sur son passage, comme ce fut systématiquement le cas avec
la RCZ. Un coup de crayon pareil, qu'il plaise ou non, n'est pas assez
souvent l'apanage d'une Française, aussi sportive soit-elle. Ce qui fait
que la Peugeot joue déjà les loups blancs, son museau à peine pointé
dans la rue. Même son slogan publicitaire nous est revenu comme un
boomerang : "alors c'est vraiment elle qui vous possède ?"... En un
sens, oui ! De son look agressif à son comportement sportif, la RCZ
impose sa vision des choses. Direction franche, suspensions fermes, bien
calibrées (mais peu confortables), 1.6 turbo linéaire mais très présent
et accompagné d'une sonorité travaillée pour délivrer des fréquences
flatteuses, cette Peugeot de 200 ch fait moins de concessions que sa
rivale. Nettement plus pragmatique, la GT vise confort et performances,
en prenant soin de ne pas marcher sur les plates-bandes de sa sœur RS de 250 ch.
Peugeot RCZ 1.6 THP 200
Coup de crayon inspiré
Tenue de route
Comportement sportif
Puissance et sonorité moteur
Habitabilité arrière indigente
A-coups de transmission
Boîte "accrocheuse"
Tarifs élevés
Renault Mégane Coupé 2.0 TCe 180
Train arrière vivant
Confort et maniabilité en ville
Habitabilité et accès à bord
Tarif contenu
Ligne quelconque
Comportement moins affûté
Performances moyennes
Direction électrique moins plaisante
Malgré sa puissance plus modeste de 180 ch, le quatre-cylindres de la
Mégane profite de sa plus forte cylindrée pour délivrer un couple
de 300 Nm (275 Nm pour la RCZ, et seulement 20 de moins que la
Mégane RS) qui lui permet de tenir le coup en accélérations, et d'offrir
des reprises on ne peut plus dignes, quoique en retrait par rapport à
la RCZ. La GT impose un équilibre remarquable, préférant l'homogénéité à
l'exclusivité. Bref, nos deux françaises rédigent deux partitions bien
différentes. Fidèle à sa gueule de petite pistarde teigneuse, la RCZ
ouvre la route avec fermeté et franchise. Sa direction à assistance
électro-hydraulique est un ton au-dessus de celle de la Renault, qui
fait confiance à 100 % à la fée électricité. Le châssis Peugeot paraît
d'un bloc, moins agile, mais mieux "posé" sur la route, plus radical et
très rapide en virage. Sacrément efficace ! La GT n'est pas en reste et
suit le rythme imposé par la RCZ sans rougir. Un peu moins précise sur
la trajectoire, un peu plus sujette au roulis, la Renault reste nette et
sûre, mais moins sportive d'esprit. Pourtant, son train arrière
accompagne plus volontiers les entrées en courbe, alors que la Peugeot
impose un popotin pas franchement vivant. Certes, c'est pour la bonne
cause de la sécurité, mais un zeste de vivacité n'aurait en rien terni
le tableau.
Soulignons le plaisir apporté par ces deux motorisations essence aussi
sophistiquées que réussies. Ces quatre-cylindres turbo 16 soupapes,
double arbre à cames à calage variable (admission pour la Renault,
admission et échappement pour la Peugeot) et injection directe, assurent
tous deux une présence à bas régime et une vivacité dans les tours
auxquelles on s'habitue dans la demi-seconde. Le moteur Renault a
l'avantage d'être servi par une boîte nettement moins rêche que celle de
la RCZ, et n'impose pas d'à-coups à l'accélération, comme le fait la
Lionne. Rien de grave, mais l'ensemble moteur-transmission de la Peugeot
aurait gagné à être plus fluide. Notamment en ville, où la RCZ, bien
que dotée d'une aide au démarrage en côte très pratique, n'est pas aussi
civilisée que la GT. La Renault braque mieux, son quatre-cylindres y
est parfait, et ses suspensions trépident bien moins sur les bosses. En
outre, la Mégane GT offre de vraies places arrière, confortables et
faciles d'accès, quand la Peugeot reste une vraie 2+2, dotée de
strapontins inconfortables à l'arrière avec, en "cadeau", une garde au
toit plus que limitée. La rançon d'une ligne effilée !
En revanche, la vitre arrière qui remonte loin vers les sièges avant est
un bonheur pour la vision, nettement moins bonne dans la GT. Dommage
que les montants de pare-brise très épais de la Lionne soient parfois si
gênants. La RCZ vous possède, c'est certain, même si l'opération est à
vos frais. Au premier coup d'œil comme à la conduite, cette Peugeot a du
charme, du vrai, doublé d'une efficacité bien réelle et de vraies
performances. Certes, elle aurait pu être plus confortable, proposer des
trains roulants moins sonores et une habitabilité plus "familiale",
mais elle aurait alors perdu une partie de son charme et, malgré tout,
elle demeure suffisamment civilisée pour le quotidien. Moins qu'une
Mégane GT, c'est entendu. Plus silencieuse, confortable, habitable et
discrète, celle-ci apparaît très (trop ?) raisonnable. Ce qui ne
l'empêche pas de vous servir au mieux, d'autant qu'elle est moins chère.
Le choix de sa déclinaison RS, sensiblement plus délurée avec
ses 250 ch, reste ouvert aux plus exigeants, pour un tarif encore
inférieur à celui de Miss RCZ.
Source @ L'automobile magazine
R204- Lion de platine
-
Nombre de messages : 15968
Re: Peugeot RCZ 1.6 THP 200 contre Renault Mégane Coupé 2.0 TCe 180
Il claque le volant de la RCZ
Il devrait pas tarder a venir argumenter neuno
Il devrait pas tarder a venir argumenter neuno
Invité- Invité
Sujets similaires
» Comparatif Renault Laguna Coupé - Peugeot 407 coupé - Mercedes E Coupé
» Peugeot RCZ 1.6 THP 156 contre Audi TT 1.8 TFSI
» Comparatif cabriolets compacts : Audi A3 cabriolet, Peugeot 308CC, Volkswagen Eos, BMW série 1 Cabriolet, Renault Mégane CC
» Peugeot RCZ 1.6 THP 156 contre Audi TT 1.8 TFSI
» Comparatif cabriolets compacts : Audi A3 cabriolet, Peugeot 308CC, Volkswagen Eos, BMW série 1 Cabriolet, Renault Mégane CC
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|