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Essai Peugeot 204 Cabriolet : plaisir du passé
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Essai Peugeot 204 Cabriolet : plaisir du passé
Dérivée de la berline 204, lancée en 1965, la Peugeot 204
Cabriolet marqua les esprits en sortant le constructeur sochalien du
classicisme qui caractérisait ses modèles de l'époque. Aujourd'hui, la
découvrable a vieilli mais elle conserve un certain pouvoir de
séduction.Présentée en 1966, soit 1 an après la commercialisation
de la berline, la 204 Cabriolet souffla une légère brise de sportivité
sur la gamme Peugeot en proposant un style dynamique (pour l'époque), un
toit entièrement découvrable et des performances correctes. Plus
coquette que radicale, elle inspirera en revanche les 304 et 306
cabriolets par son architecture préservant les éléments techniques de sa
mouture berline. Quant au coupé, son galbe se retrouvera plus tard en
filigrane à travers le style des 205 GTI.
Aujourd'hui, la 204
Cabriolet souffre des affres du temps. Car sa capote en toile est
fragile, et les pièces de rechange sont des denrées rares. Pour en
trouver une en bonne état, direction Sochaux, où le musée de l'Aventure
Peugeot recèle de vieilleries parfaitement conservées.
Le premier
regard sur notre monture du jour, provoque en sentiment de sympathie.
Car, à l'image de la Renault R8 d'antan, ses formes cubiques sont
aujourd'hui l'un des symboles forts d'une époque regrettée. On remarque
également les feux à fond jaune, le pare-brise minimaliste, la grande
calandre grillagée, les enjoliveurs de jantes ''miroirs'' et bien sûr le
vieux logo Peugeot. Pour le reste, ses lignes sont franchement simples.
Dans
l'habitacle, c'est un vrai musée. On s'amuse a redécouvrir le volant en
cuir mal piqué, les trois cadrants ronds et... c'est presque tout ! Car
la planche de bord, bien qu'assez élégante, fait dans la simplicité.
Logique, nous vous parlons d'un temps que les moins de... C'était avant
la naissance des régulateurs de vitesse et consorts.
Côté
habitabilité, la 204 Cabriolet sacrifie ses places arrière mais offre un
coffre assez généreux. Il n'est d'ailleurs pas handicapé par
l'intégration de la capote qui se plie simplement pour se ranger
derrière les places avant. Celle-ci se veut légère et facile à
manoeuvrer. Heureusement pour nous car la météo capricieuse du Doubs
aurait eu vite fait d'inonder notre habitacle à plusieurs reprises.
Sportive... pour une mamie !
Après ce bref état des
lieux, un coup d'oeil sous le capot s'impose. Ici loge un moteur 4
cylindres de 1 130 cm3 développant 58 ch. Ne cherchez donc pas les
performances d'un cabriolet plaisir de nos jours. Toutefois, Peugeot
annonçait à l'époque une vitesse de pointe honorable de 138 km/h.
Soyons
honnête, à son volant, difficile de tirer une once de sportivité. On en
profite donc pour flâner cheveux aux vents et essayer de se
familiariser avec cette lointaine ancêtre de la 206 CC. Tout d'abord, sa
commande de boîte derrière le volant est franchement déboussolante.
Idem pour le comodo de clignotant inversé. En réalité, pas grand chose
ne coïncide avec nos voitures modernes. Une fois la technique du
maniement du levier de vitesse assimilée, les 4 rapports s'enchaînent
avec une souplesse remarquable. On arrive même à un relatif silence une
fois la dernière vitesse enclenchée. Bien sûr, des vibrations viennent
perturber cette quiétude. Tout comme la pluie qui s'invite à nouveau au
rendez-vous. Un fois re-capotée, la 204 est pénalisée par une visibilité
hasardeuse.
Avec sa bouille joviale, son comportement très sain
et son poids plume qui facilite les manoeuvres, la Peugeot 204 Cabriolet
reste une voiture à vivre. Ni paresseuse, ni obsolète, la lionne nous
invite à une petite promenade dans le temps et séduit pas sa sérénité.
Sur
le marché de l'occasion, sa diffusion plutôt correcte pour l'époque,
avec 18 000 exemplaires produits, joue en sa faveur puisque quelques
modèles s'échangent contre moins de 5 000 euros. Une côte faible pour
une voiture de collection, également liée à son manque de charisme.
Cabriolet marqua les esprits en sortant le constructeur sochalien du
classicisme qui caractérisait ses modèles de l'époque. Aujourd'hui, la
découvrable a vieilli mais elle conserve un certain pouvoir de
séduction.Présentée en 1966, soit 1 an après la commercialisation
de la berline, la 204 Cabriolet souffla une légère brise de sportivité
sur la gamme Peugeot en proposant un style dynamique (pour l'époque), un
toit entièrement découvrable et des performances correctes. Plus
coquette que radicale, elle inspirera en revanche les 304 et 306
cabriolets par son architecture préservant les éléments techniques de sa
mouture berline. Quant au coupé, son galbe se retrouvera plus tard en
filigrane à travers le style des 205 GTI.
Aujourd'hui, la 204
Cabriolet souffre des affres du temps. Car sa capote en toile est
fragile, et les pièces de rechange sont des denrées rares. Pour en
trouver une en bonne état, direction Sochaux, où le musée de l'Aventure
Peugeot recèle de vieilleries parfaitement conservées.
Le premier
regard sur notre monture du jour, provoque en sentiment de sympathie.
Car, à l'image de la Renault R8 d'antan, ses formes cubiques sont
aujourd'hui l'un des symboles forts d'une époque regrettée. On remarque
également les feux à fond jaune, le pare-brise minimaliste, la grande
calandre grillagée, les enjoliveurs de jantes ''miroirs'' et bien sûr le
vieux logo Peugeot. Pour le reste, ses lignes sont franchement simples.
Dans
l'habitacle, c'est un vrai musée. On s'amuse a redécouvrir le volant en
cuir mal piqué, les trois cadrants ronds et... c'est presque tout ! Car
la planche de bord, bien qu'assez élégante, fait dans la simplicité.
Logique, nous vous parlons d'un temps que les moins de... C'était avant
la naissance des régulateurs de vitesse et consorts.
Côté
habitabilité, la 204 Cabriolet sacrifie ses places arrière mais offre un
coffre assez généreux. Il n'est d'ailleurs pas handicapé par
l'intégration de la capote qui se plie simplement pour se ranger
derrière les places avant. Celle-ci se veut légère et facile à
manoeuvrer. Heureusement pour nous car la météo capricieuse du Doubs
aurait eu vite fait d'inonder notre habitacle à plusieurs reprises.
Sportive... pour une mamie !
Après ce bref état des
lieux, un coup d'oeil sous le capot s'impose. Ici loge un moteur 4
cylindres de 1 130 cm3 développant 58 ch. Ne cherchez donc pas les
performances d'un cabriolet plaisir de nos jours. Toutefois, Peugeot
annonçait à l'époque une vitesse de pointe honorable de 138 km/h.
Soyons
honnête, à son volant, difficile de tirer une once de sportivité. On en
profite donc pour flâner cheveux aux vents et essayer de se
familiariser avec cette lointaine ancêtre de la 206 CC. Tout d'abord, sa
commande de boîte derrière le volant est franchement déboussolante.
Idem pour le comodo de clignotant inversé. En réalité, pas grand chose
ne coïncide avec nos voitures modernes. Une fois la technique du
maniement du levier de vitesse assimilée, les 4 rapports s'enchaînent
avec une souplesse remarquable. On arrive même à un relatif silence une
fois la dernière vitesse enclenchée. Bien sûr, des vibrations viennent
perturber cette quiétude. Tout comme la pluie qui s'invite à nouveau au
rendez-vous. Un fois re-capotée, la 204 est pénalisée par une visibilité
hasardeuse.
Avec sa bouille joviale, son comportement très sain
et son poids plume qui facilite les manoeuvres, la Peugeot 204 Cabriolet
reste une voiture à vivre. Ni paresseuse, ni obsolète, la lionne nous
invite à une petite promenade dans le temps et séduit pas sa sérénité.
Sur
le marché de l'occasion, sa diffusion plutôt correcte pour l'époque,
avec 18 000 exemplaires produits, joue en sa faveur puisque quelques
modèles s'échangent contre moins de 5 000 euros. Une côte faible pour
une voiture de collection, également liée à son manque de charisme.
Re: Essai Peugeot 204 Cabriolet : plaisir du passé
Dernière édition par kity54 le Mer 8 Sep 2010 - 1:52, édité 27 fois
Re: Essai Peugeot 204 Cabriolet : plaisir du passé
Merci pour l'article
R204- Lion de platine
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