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Essai Peugeot 508 THP 156 : griffe de luxe et patte de velours
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Essai Peugeot 508 THP 156 : griffe de luxe et patte de velours
Autodeclics - 28/01/2011
Féline mais discrète, agile mais privilégiant le confort
sur cette sage version THP 156, la 508 cède aux compromis que s'est
toujours refusés la 407. Et séduit de fait par une homogénéité rare.Grands
yeux expressifs, sourire carnassier, châssis affuté et confort ferme,
la 407 se distinguait par son interprétation ''sportive'' de la berline
familiale. Un caractère entier que sa remplaçante a choisi d'assouplir
afin de plaire au plus grand nombre. Plus aucune berline ambitieuse n'y
échappe : chacune doit aujourd'hui séduire les nouveaux marchés pour
subsister, avec un style rationnel et rassurant. Et si l'évolution
s'accompagne d'une montée en gamme, c'est encore mieux !
C'est en
particulier la Chine que la 508 a dans le viseur, juteux marché friand
de berlines statutaires où les compétences de celles-ci se mesurent à
leur taille. Les petites cotes de la 407 pénalisant son habitabilité, sa
remplaçante, qui coiffe pour l'heure la gamme Peugeot, ne manquait donc
pas d'alibis pour enfler ! Frisant les 4,80 m, la familiale passe du
coup sans transition d'un extrême à l'autre de la catégorie.
Plus
encore que par son format, c'est par son style que la 508 rompt avec
son ainée. Inédites, ses petites optiques et sa calandre ramenée à un
format plus classique posent les jalons de la nouvelle identité Peugeot.
Laquelle arrivera à maturité sur les prochaines productions de la
marque, telles que la 208 attendue en 2012.
Le profil, avec sa
découpe de vitre caractéristique, n'est quant à lui pas sans évoquer le
style BMW. Malgré l'empattement record - 2,82 cm, en hausse de 9,2 cm -,
cette silhouette se montre nettement plus homogène que celle de la 407,
en grande partie grâce au porte-à-faux avant raccourci.
Rigueur et confort à bord
L'élégante sobriété de la
508 s'exprime également dans son habitacle, qui respire la rigueur
allemande. Bruit sourd à la fermeture des portes, matériaux rembourrés
ou laqués au toucher flatteur, ajustements soignés... la présentation
surclasse les généralistes et flirte avec les standards premium. A un
détail près toutefois : des grincements s'échappaient du bloc autoradio
lors de notre essai, problème apparemment limité à notre modèle.
Le
système de vision tête haute en couleur, qui projette la vitesse ou les
informations du GPS dans le champ de vision du conducteur, de même que
la molette de commande centrale - on ne peut plus premium ! - assurent
un climat technologique à bord. Mais nombre de ses rivales en font plus
aujourd'hui pour assister la conduite, voie que Peugeot se refuse de
suivre. Question de principe selon la marque, qui préfère laisser le
conducteur seul maître à bord.
Quant à elle, l'ergonomie laisse à
désirer. En témoigne la profusion de boutons qu'embarque le volant :
pas moins de 6 sont dédiés uniquement au régulateur/limiteur de vitesse !
Placée près de la portière, la touche ''Start'' de démarrage (à partir
du 3ème niveau de finition Allure) ne tombe pas sous la main, et le
boitier de l'affichage tête haute se reflète parfois dans le pare-brise.
Des détails auxquels on s'habitue mais qui surprennent.
La 508
se rattrape par son habitabilité très confortable, découlant directement
de son empattement généreux. L'espace aux jambes est digne du segment
supérieur, un argument de taille en Chine où véhiculer ses proches dans
les meilleures conditions relève du devoir. C'est l'une des raisons pour
laquelle cette Peugeot est la première de la catégorie à proposer la
climatisation quadrizone (de série sur le haut de gamme Féline).
On
se félicite enfin que la sochalienne ait décidé d'en finir avec le
coffre exigu de sa devancière. Avec ses 515 litres (VDA), celui de la
508 grimpe parmi les bons élèves de la meute, sans égaler toutefois
celui de la Volkswagen Passat (565 litres).
Neutre, polyvalente et plaisante
Dès les premiers
hectomètres, la 508 révèle un savant compromis de douceur et
d'efficacité. La direction douce, la commande de boîte rapide et
parfaitement guidée et l'amortissement prévenant séduisent
instantanément. Il faut dire que le châssis ''standard'' de notre
version privilégie la neutralité de caractère à tout excès risqué,
laissant l'apanage du sport - et le fameux train avant à pivot découplé
de la 407- aux versions GT.
Pour autant, cette berline ne renonce
pas au fameux ''toucher de route'' Peugeot, lequel est garanti par la
belle précision du train avant, les mouvements de caisse maîtrisés et la
direction précise au rappel franc. Cette dernière, cependant, ne
fournit pas le ressenti de la route espéré, tandis que l'ESP
chatouilleux intervient avec autorité en cas de sous-virage. On a connu
plus aiguisé.
Face à la gamme complète de diesel appelée à
dominer les ventes, le bloc essence THP 156 fait quant à lui mieux que
se défendre. Ses 240 Nm de couple déboulant dès 1400 tr/min lui
permettent d'emmener les 1 400 kg de l'auto sans trop de peine, et lui
confère même un certain caractère. Son timbre agréable et sa sobriété
avérée - nous avons relevé 6,5 l/100 km sur notre parcours, certes
fluide - sont d'autres atouts lui garantissant un vrai capital
sympathie.
En dédoublant son caractère avec 2 typages de châssis
différents et en corrigeant les défauts de son aînée, la 508 se donne
les moyens de réussir. Plus haut de gamme, confortable et spacieuse que
la 407, elle pourrait faire de l'ombre à ses rivales françaises, voire à
certaines allemandes - la VW Passat en tête - qu'elle égale ou surpasse
dans plusieurs domaines. Et ce en restant raisonnable dans ses tarifs,
avec un premier prix compétitif de 26 150 euros pour cette version THP
156 Active, dispensée de malus. Celle-ci trouve en face d'elle la Passat
1.8 TSI 160 ch, qui réclame 27 790 euros et 750 euros de malus
écologique.
Féline mais discrète, agile mais privilégiant le confort
sur cette sage version THP 156, la 508 cède aux compromis que s'est
toujours refusés la 407. Et séduit de fait par une homogénéité rare.Grands
yeux expressifs, sourire carnassier, châssis affuté et confort ferme,
la 407 se distinguait par son interprétation ''sportive'' de la berline
familiale. Un caractère entier que sa remplaçante a choisi d'assouplir
afin de plaire au plus grand nombre. Plus aucune berline ambitieuse n'y
échappe : chacune doit aujourd'hui séduire les nouveaux marchés pour
subsister, avec un style rationnel et rassurant. Et si l'évolution
s'accompagne d'une montée en gamme, c'est encore mieux !
C'est en
particulier la Chine que la 508 a dans le viseur, juteux marché friand
de berlines statutaires où les compétences de celles-ci se mesurent à
leur taille. Les petites cotes de la 407 pénalisant son habitabilité, sa
remplaçante, qui coiffe pour l'heure la gamme Peugeot, ne manquait donc
pas d'alibis pour enfler ! Frisant les 4,80 m, la familiale passe du
coup sans transition d'un extrême à l'autre de la catégorie.
Plus
encore que par son format, c'est par son style que la 508 rompt avec
son ainée. Inédites, ses petites optiques et sa calandre ramenée à un
format plus classique posent les jalons de la nouvelle identité Peugeot.
Laquelle arrivera à maturité sur les prochaines productions de la
marque, telles que la 208 attendue en 2012.
Le profil, avec sa
découpe de vitre caractéristique, n'est quant à lui pas sans évoquer le
style BMW. Malgré l'empattement record - 2,82 cm, en hausse de 9,2 cm -,
cette silhouette se montre nettement plus homogène que celle de la 407,
en grande partie grâce au porte-à-faux avant raccourci.
Rigueur et confort à bord
L'élégante sobriété de la
508 s'exprime également dans son habitacle, qui respire la rigueur
allemande. Bruit sourd à la fermeture des portes, matériaux rembourrés
ou laqués au toucher flatteur, ajustements soignés... la présentation
surclasse les généralistes et flirte avec les standards premium. A un
détail près toutefois : des grincements s'échappaient du bloc autoradio
lors de notre essai, problème apparemment limité à notre modèle.
Le
système de vision tête haute en couleur, qui projette la vitesse ou les
informations du GPS dans le champ de vision du conducteur, de même que
la molette de commande centrale - on ne peut plus premium ! - assurent
un climat technologique à bord. Mais nombre de ses rivales en font plus
aujourd'hui pour assister la conduite, voie que Peugeot se refuse de
suivre. Question de principe selon la marque, qui préfère laisser le
conducteur seul maître à bord.
Quant à elle, l'ergonomie laisse à
désirer. En témoigne la profusion de boutons qu'embarque le volant :
pas moins de 6 sont dédiés uniquement au régulateur/limiteur de vitesse !
Placée près de la portière, la touche ''Start'' de démarrage (à partir
du 3ème niveau de finition Allure) ne tombe pas sous la main, et le
boitier de l'affichage tête haute se reflète parfois dans le pare-brise.
Des détails auxquels on s'habitue mais qui surprennent.
La 508
se rattrape par son habitabilité très confortable, découlant directement
de son empattement généreux. L'espace aux jambes est digne du segment
supérieur, un argument de taille en Chine où véhiculer ses proches dans
les meilleures conditions relève du devoir. C'est l'une des raisons pour
laquelle cette Peugeot est la première de la catégorie à proposer la
climatisation quadrizone (de série sur le haut de gamme Féline).
On
se félicite enfin que la sochalienne ait décidé d'en finir avec le
coffre exigu de sa devancière. Avec ses 515 litres (VDA), celui de la
508 grimpe parmi les bons élèves de la meute, sans égaler toutefois
celui de la Volkswagen Passat (565 litres).
Neutre, polyvalente et plaisante
Dès les premiers
hectomètres, la 508 révèle un savant compromis de douceur et
d'efficacité. La direction douce, la commande de boîte rapide et
parfaitement guidée et l'amortissement prévenant séduisent
instantanément. Il faut dire que le châssis ''standard'' de notre
version privilégie la neutralité de caractère à tout excès risqué,
laissant l'apanage du sport - et le fameux train avant à pivot découplé
de la 407- aux versions GT.
Pour autant, cette berline ne renonce
pas au fameux ''toucher de route'' Peugeot, lequel est garanti par la
belle précision du train avant, les mouvements de caisse maîtrisés et la
direction précise au rappel franc. Cette dernière, cependant, ne
fournit pas le ressenti de la route espéré, tandis que l'ESP
chatouilleux intervient avec autorité en cas de sous-virage. On a connu
plus aiguisé.
Face à la gamme complète de diesel appelée à
dominer les ventes, le bloc essence THP 156 fait quant à lui mieux que
se défendre. Ses 240 Nm de couple déboulant dès 1400 tr/min lui
permettent d'emmener les 1 400 kg de l'auto sans trop de peine, et lui
confère même un certain caractère. Son timbre agréable et sa sobriété
avérée - nous avons relevé 6,5 l/100 km sur notre parcours, certes
fluide - sont d'autres atouts lui garantissant un vrai capital
sympathie.
En dédoublant son caractère avec 2 typages de châssis
différents et en corrigeant les défauts de son aînée, la 508 se donne
les moyens de réussir. Plus haut de gamme, confortable et spacieuse que
la 407, elle pourrait faire de l'ombre à ses rivales françaises, voire à
certaines allemandes - la VW Passat en tête - qu'elle égale ou surpasse
dans plusieurs domaines. Et ce en restant raisonnable dans ses tarifs,
avec un premier prix compétitif de 26 150 euros pour cette version THP
156 Active, dispensée de malus. Celle-ci trouve en face d'elle la Passat
1.8 TSI 160 ch, qui réclame 27 790 euros et 750 euros de malus
écologique.
Re: Essai Peugeot 508 THP 156 : griffe de luxe et patte de velours
bah faut s'y retrouver avec tout ses boutons sur le volant et la console
Invité- Invité
Re: Essai Peugeot 508 THP 156 : griffe de luxe et patte de velours
Ben je vous avoue un truc, j'aime bien quand ya plein de boutons comme ca je trouve que ca fait "high tech" avec plein de gadgets et tout !
Alors que les bmw récentes (je sais je ne parle que de ca ) avec la molette qui gère tout, je trouve ca un peu trop simpliste, la console devient un peu trop vide...
Alors que les bmw récentes (je sais je ne parle que de ca ) avec la molette qui gère tout, je trouve ca un peu trop simpliste, la console devient un peu trop vide...
pacorabat- Lion de platine
-
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Re: Essai Peugeot 508 THP 156 : griffe de luxe et patte de velours
Sinon l'intérieur j'aime vraiment.
2 détails qui me choquent :
- le pommeau de vitesse assez moche
- la liaison tableau de bord / panneau de porte qui n'est pas du tout cohérente, comme si c'était deux éléments de modèles différents !
2 détails qui me choquent :
- le pommeau de vitesse assez moche
- la liaison tableau de bord / panneau de porte qui n'est pas du tout cohérente, comme si c'était deux éléments de modèles différents !
- Spoiler:
- kity54 a écrit:
pacorabat- Lion de platine
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Re: Essai Peugeot 508 THP 156 : griffe de luxe et patte de velours
pacorabat a écrit:Sinon l'intérieur j'aime vraiment.
2 détails qui me choquent :
- le pommeau de vitesse assez moche
- la liaison tableau de bord / panneau de porte qui n'est pas du tout cohérente, comme si c'était deux éléments de modèles différents !
- Spoiler:
kity54 a écrit:
Enfin quelqu'un qui pense comme moi !!!!!!!!!!!! haaaaaaléluja !!!!
Le Pec- Designer Pro
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Re: Essai Peugeot 508 THP 156 : griffe de luxe et patte de velours
pacorabat a écrit:Sinon l'intérieur j'aime vraiment.
2 détails qui me choquent :
- le pommeau de vitesse assez moche
- la liaison tableau de bord / panneau de porte qui n'est pas du tout cohérente, comme si c'était deux éléments de modèles différents !
- Spoiler:
kity54 a écrit:
ca c'est l'inspiration bmw
R204- Lion de platine
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Re: Essai Peugeot 508 THP 156 : griffe de luxe et patte de velours
Non même pas ca parait logique d'avoir une certaine continuité ! Dans la 307 ca passe bien :
- Spoiler:
pacorabat- Lion de platine
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Re: Essai Peugeot 508 THP 156 : griffe de luxe et patte de velours
pacorabat a écrit:Non même pas ca parait logique d'avoir une certaine continuité ! Dans la 307 ca passe bien :
- Spoiler:
ben oui c'est pour ca que je dis ca, regarde les serie 1 et 3 e90 c'est pareil
R204- Lion de platine
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Nombre de messages : 15968
Re: Essai Peugeot 508 THP 156 : griffe de luxe et patte de velours
Ah oui très juste Rom ! Je n'avais pas compris le sens de ta remarque... Effectivement les série 1 et 3 e90 ne font pas très bien fini à cet endroit. Sur les derniers modèles c'est un peu mieux.
Et Peugeot s'est enfin décidé à faire un beau volant ! (qui change pas mal du classique 3 branches, décliné en moultes versions)
Et Peugeot s'est enfin décidé à faire un beau volant ! (qui change pas mal du classique 3 branches, décliné en moultes versions)
pacorabat- Lion de platine
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Re: Essai Peugeot 508 THP 156 : griffe de luxe et patte de velours
y'a pas a tortiller du cul, je préfere la version sw ....
Invité- Invité
Re: Essai Peugeot 508 THP 156 : griffe de luxe et patte de velours
hier je suis allé faire u p'tit tour chez peugeot , et je confirme pour la 508 sw , je la trouve
ah si mon banquier était d'accord .....
ah si mon banquier était d'accord .....
Invité- Invité
Re: Essai Peugeot 508 THP 156 : griffe de luxe et patte de velours
va falloir économiser
Invité- Invité
Re: Essai Peugeot 508 THP 156 : griffe de luxe et patte de velours
perso je préfère la ligne de la SW que de la berline, le coffre avec sa barrette chromée
Invité- Invité
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