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Le musée Peugeot(photos)
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Re: Le musée Peugeot(photos)
Oh oui la fessééééééeee!!!!
neunologue- Lion de diamant
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Auto(s) actuelle(s): MRS 3 trophy; expert 2.0 HDI; 205 1.8D; 306 TD; Nissan king cab
Re: Le musée Peugeot(photos)
si si et je fais ça bien
neunologue- Lion de diamant
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Re: Le musée Peugeot(photos)
LA TYPE 177 Berline
La Peugeot Type 177 Berline est un modèle d'automobile Peugeot de 1927.
Ce modèle de Berline des années 1930 est fabriqué dans les usines de Sochaux et implique un agrandissement important des usines.
Production totale : 12 530 exemplaires
Classe : Berline
Motorisations : 4 cyl - 1393 cm³ - 70 Km/h
et le superbe bouchon de radiateur
La Peugeot Type 177 Berline est un modèle d'automobile Peugeot de 1927.
Ce modèle de Berline des années 1930 est fabriqué dans les usines de Sochaux et implique un agrandissement important des usines.
Production totale : 12 530 exemplaires
Classe : Berline
Motorisations : 4 cyl - 1393 cm³ - 70 Km/h
et le superbe bouchon de radiateur
Re: Le musée Peugeot(photos)
1928 : 5 CV Type 190 S
Evolution de la précédente 5 CV, le type 190 S est présenté au salon de Paris de 1928. Il s’agit en réalité d’une 4 CV fiscaux, son moteur étant un 695 cm3 développant 14 ch réels. Considérée comme l’une des plus économiques du moment, la voiture bénéficie par ailleurs de freins sur les quatre roues. La 5 CV participe à plusieurs reprises au Tour de France Automobile. En 1929, une femme, Mme Leblanc, remporte sa catégorie. Disponible dans toute une gamme de carrosseries, la voiture sera produite jusqu’en 1931 à 33 677 exemplaires.
Evolution de la précédente 5 CV, le type 190 S est présenté au salon de Paris de 1928. Il s’agit en réalité d’une 4 CV fiscaux, son moteur étant un 695 cm3 développant 14 ch réels. Considérée comme l’une des plus économiques du moment, la voiture bénéficie par ailleurs de freins sur les quatre roues. La 5 CV participe à plusieurs reprises au Tour de France Automobile. En 1929, une femme, Mme Leblanc, remporte sa catégorie. Disponible dans toute une gamme de carrosseries, la voiture sera produite jusqu’en 1931 à 33 677 exemplaires.
Re: Le musée Peugeot(photos)
LA TYPE 183 LIMOUSINE
La Peugeot Type 183 Limousine est un modèle d'automobile Peugeot produite entre 1928 et 1932.
Production totale : 9638 exemplaires
Classe : Limousine
Carrosseries : Limousine
Motorisations : 6 cyl. - 12 CV - 47 ch 1991 cm³ - 95 km/h
Transmission : Arrière
Longueur : 4 580 mm
Largeur : 1 600 mm
La Peugeot Type 183 Limousine est un modèle d'automobile Peugeot produite entre 1928 et 1932.
Production totale : 9638 exemplaires
Classe : Limousine
Carrosseries : Limousine
Motorisations : 6 cyl. - 12 CV - 47 ch 1991 cm³ - 95 km/h
Transmission : Arrière
Longueur : 4 580 mm
Largeur : 1 600 mm
Re: Le musée Peugeot(photos)
La Peugeot Type 190 S Coach
La Peugeot Type 190 S Coach est un modèle d'automobile Peugeot de 1928.
Production totale : 33 677 exemplaires
Motorisations : 4 cyl. - 695 cm³ - 60 km/h
Transmission : Arrière
La Peugeot Type 190 S Coach est un modèle d'automobile Peugeot de 1928.
Production totale : 33 677 exemplaires
Motorisations : 4 cyl. - 695 cm³ - 60 km/h
Transmission : Arrière
Re: Le musée Peugeot(photos)
1929 : 201
La Peugeot anti-crise
Le rôle de la 201, présentée au salon de Paris de 1929, sera décisif pour Peugeot. Elle permettra à la marque de traverser sans trop de difficultés la crise économique. Première voiture de Sochaux produite en grande série, elle constitue le point de départ de toutes les Peugeot des années trente. De plus, elle inaugure un nouveau système d’appellation constitué d’un numéro à trois chiffres avec zéro médian.
Robuste, économique et proposée à un prix attractif, elle connaît vite le succès. Son quatre cylindres à soupapes latérales de 1122 cm3, qui développe 23 ch, lui permet de rouler à 80 km/h.
En septembre 1931 apparaît la 201 Confort, une variante dotée d’un essieu avant à roues indépendantes, qui améliore la tenue de route, le confort et l’agrément de conduite. Une première mondiale pour une voiture de grande série. Elle est produite parallèlement au modèle à essieu rigide. La 201 C s’avère par ailleurs plus large et plus longue. En 1932 et sous le contrôle de l’ACF, une 201 parcourt la distance Paris-Bordeaux-Paris en consommant moins de huit litres aux cent kilomètres.
Autre innovation de la marque la 201 reçoit en 1933 un châssis bloctube plus rigide constitué de longerons et de traverses tubulaires, tandis qu’une nouvelle calandre en coupe-vent est révélée au salon de Paris.
Comme toute la gamme unifiée du constructeur au salon de 1934, la 201 abandonne sa caisse anguleuse au profit du nouveau style Peugeot, dont la poupe dite « queue de castor », intègre un coffre à bagages ouvrant de l’extérieur. De plus, son nouveau quatre cylindres de 1,3 litre et 28 ch la fait passer désormais dans la catégorie des 7 CV. Ce dernier reçoit un vilebrequin à trois paliers (contre deux précédemment), qui favorise la longévité du moteur.
Produite jusqu’au salon de 1936, la 201 sera construite à plus de 140 000 exemplaires, toutes versions confondues. Son appellation ne disparaîtra pas pour autant, puisque la 301 sera rebaptisée 201 M. Ce sera la dernière Peugeot équipée d’un moteur à soupapes latérales jusqu’à son retrait qui interviendra à la fin 1937, scellant la disparition du modèle 201.
La Peugeot 201 est une automobile de la marque Peugeot produite entre 1929 et 1937.
Fabriquée à Sochaux entre juillet 1929 et septembre 1937, la 201 a été présentée au Salon de Paris en 1929 en plein krach de 1929 qui coûte le dépôt de bilan à beaucoup de constructeurs automobiles concurrents. Archétype de la Peugeot des années 1930, elle a permis à l'entreprise de surmonter la crise des années 1930 et de gagner une image de marque de constructeur automobile important.
La 201 a connu plusieurs variantes. Initialement, elle a été motorisée par un moteur de 1 122 cm³ développant 23 ch à 3 500 tr/min (vitesse maximale : 80 km/h), puis par un moteur de 1 307 cm³, et enfin par un 1 465 cm³ de 35 ch.
En 1929, Peugeot lance la 201. C’est la première voiture à utiliser la nomenclature à 0 central encore en vigueur aujourd’hui. Peugeot fait alors un dépôt de marques à trois chiffres avec ce zéro central.
Production totale : 142 309 exemplaires
Carrosseries : Berline - coach
Plate-forme commune : Empattement 247 cm Pneu 12x45
Motorisations : 4 cylindres de 1 085 à 1 465 cm³ - 35 ch - 80 km/h
Transmission : Arrière
Longueur : 3 800 mm
Largeur : 1 350 mm
Poids : 890 kg
La Peugeot anti-crise
Le rôle de la 201, présentée au salon de Paris de 1929, sera décisif pour Peugeot. Elle permettra à la marque de traverser sans trop de difficultés la crise économique. Première voiture de Sochaux produite en grande série, elle constitue le point de départ de toutes les Peugeot des années trente. De plus, elle inaugure un nouveau système d’appellation constitué d’un numéro à trois chiffres avec zéro médian.
Robuste, économique et proposée à un prix attractif, elle connaît vite le succès. Son quatre cylindres à soupapes latérales de 1122 cm3, qui développe 23 ch, lui permet de rouler à 80 km/h.
En septembre 1931 apparaît la 201 Confort, une variante dotée d’un essieu avant à roues indépendantes, qui améliore la tenue de route, le confort et l’agrément de conduite. Une première mondiale pour une voiture de grande série. Elle est produite parallèlement au modèle à essieu rigide. La 201 C s’avère par ailleurs plus large et plus longue. En 1932 et sous le contrôle de l’ACF, une 201 parcourt la distance Paris-Bordeaux-Paris en consommant moins de huit litres aux cent kilomètres.
Autre innovation de la marque la 201 reçoit en 1933 un châssis bloctube plus rigide constitué de longerons et de traverses tubulaires, tandis qu’une nouvelle calandre en coupe-vent est révélée au salon de Paris.
Comme toute la gamme unifiée du constructeur au salon de 1934, la 201 abandonne sa caisse anguleuse au profit du nouveau style Peugeot, dont la poupe dite « queue de castor », intègre un coffre à bagages ouvrant de l’extérieur. De plus, son nouveau quatre cylindres de 1,3 litre et 28 ch la fait passer désormais dans la catégorie des 7 CV. Ce dernier reçoit un vilebrequin à trois paliers (contre deux précédemment), qui favorise la longévité du moteur.
Produite jusqu’au salon de 1936, la 201 sera construite à plus de 140 000 exemplaires, toutes versions confondues. Son appellation ne disparaîtra pas pour autant, puisque la 301 sera rebaptisée 201 M. Ce sera la dernière Peugeot équipée d’un moteur à soupapes latérales jusqu’à son retrait qui interviendra à la fin 1937, scellant la disparition du modèle 201.
La Peugeot 201 est une automobile de la marque Peugeot produite entre 1929 et 1937.
Fabriquée à Sochaux entre juillet 1929 et septembre 1937, la 201 a été présentée au Salon de Paris en 1929 en plein krach de 1929 qui coûte le dépôt de bilan à beaucoup de constructeurs automobiles concurrents. Archétype de la Peugeot des années 1930, elle a permis à l'entreprise de surmonter la crise des années 1930 et de gagner une image de marque de constructeur automobile important.
La 201 a connu plusieurs variantes. Initialement, elle a été motorisée par un moteur de 1 122 cm³ développant 23 ch à 3 500 tr/min (vitesse maximale : 80 km/h), puis par un moteur de 1 307 cm³, et enfin par un 1 465 cm³ de 35 ch.
En 1929, Peugeot lance la 201. C’est la première voiture à utiliser la nomenclature à 0 central encore en vigueur aujourd’hui. Peugeot fait alors un dépôt de marques à trois chiffres avec ce zéro central.
Production totale : 142 309 exemplaires
Carrosseries : Berline - coach
Plate-forme commune : Empattement 247 cm Pneu 12x45
Motorisations : 4 cylindres de 1 085 à 1 465 cm³ - 35 ch - 80 km/h
Transmission : Arrière
Longueur : 3 800 mm
Largeur : 1 350 mm
Poids : 890 kg
Re: Le musée Peugeot(photos)
LA 301 (1932)
Dérivée de la 201, dont elle constitue une version de gabarit supérieur, la 301 est motorisée par un quatre cylindres de 1,5 litre et 34 ch (90 km/h). Si, comme la 201 Confort, elle reçoit une suspension avant à roues indépendantes, elle bénéficie en primeur d’un châssis bloctube. Elle s’illustrera sur l’autodrome de Miramas, où elle battra le record international des 24 Heures à 110,417 km/h de moyenne. Une carrosserie aérodynamique avec poupe étirée apparaît en 1934, avant que la 301 ne reçoive en fin d’année, comme toutes les Peugeot, la nouvelle carrosserie à arrière « queue de castor ». La 302 lui succédera au salon de 1936. La voiture ne disparaîtra pas pour autant, puisqu’elle survivra sous l’appellation 201 M.
La Peugeot 301 est une automobile de la marque Peugeot produite entre 1932 et 1936.
Historique :
Les Peugeot 301 étaient fabriquées à Sochaux et étaient les premiers modèles à être équipés de suspensions à l'avant à roues indépendantes. La tenue de route en était nettement améliorée et le volant ne vibrait plus.
Technique :
Moteur quatre temps, quatre cylindres à soupapes latérales et vilebrequin à deux paliers, boîte de vitesses trois rapports non synchronisés et marche arrière. Transmission aux roues arrières par arbre et pont rigide à différentiel. Allumage par dynamo et distributeur. Refroidissement liquide avec pompe actionnée de manière permanente par une courroie prenant son mouvement sur une poulie liée au vilebrequin. Démarrage électrique et manuel par une manivelle enclenchable au travers du bas de la calandre dans un accouplement à l'extrémité du vilebrequin. Quatre freins à tambour commandés par câbles sans répartiteur. Frein de parking à main sur les roues arrières.
Suspensions arrières par ressorts à lames longitudinaux et avant par ressort à lames unique et transversal. Quatre amortisseurs hydrauliques.
Pare-brise entr-ouvrable, vitres à manivelles, essuie glaces électriques, jauge à essence au tableau de bord commandée par flotteur et chaînette. Éclairage 12V commandé par bouton rotatif au centre du volant.
Production totale : 65 000 exemplaires
Classe : Familiale
Carrosseries : Berline
Plate-forme commune : Empattement 259 cm
Motorisations : 1 465 cm³ - 35 ch - 90 km/h
Transmission : Arrière
Longueur : 4 580 mm
Largeur : 1 500 mm
Poids : 1 070 kg
Dérivée de la 201, dont elle constitue une version de gabarit supérieur, la 301 est motorisée par un quatre cylindres de 1,5 litre et 34 ch (90 km/h). Si, comme la 201 Confort, elle reçoit une suspension avant à roues indépendantes, elle bénéficie en primeur d’un châssis bloctube. Elle s’illustrera sur l’autodrome de Miramas, où elle battra le record international des 24 Heures à 110,417 km/h de moyenne. Une carrosserie aérodynamique avec poupe étirée apparaît en 1934, avant que la 301 ne reçoive en fin d’année, comme toutes les Peugeot, la nouvelle carrosserie à arrière « queue de castor ». La 302 lui succédera au salon de 1936. La voiture ne disparaîtra pas pour autant, puisqu’elle survivra sous l’appellation 201 M.
La Peugeot 301 est une automobile de la marque Peugeot produite entre 1932 et 1936.
Historique :
Les Peugeot 301 étaient fabriquées à Sochaux et étaient les premiers modèles à être équipés de suspensions à l'avant à roues indépendantes. La tenue de route en était nettement améliorée et le volant ne vibrait plus.
Technique :
Moteur quatre temps, quatre cylindres à soupapes latérales et vilebrequin à deux paliers, boîte de vitesses trois rapports non synchronisés et marche arrière. Transmission aux roues arrières par arbre et pont rigide à différentiel. Allumage par dynamo et distributeur. Refroidissement liquide avec pompe actionnée de manière permanente par une courroie prenant son mouvement sur une poulie liée au vilebrequin. Démarrage électrique et manuel par une manivelle enclenchable au travers du bas de la calandre dans un accouplement à l'extrémité du vilebrequin. Quatre freins à tambour commandés par câbles sans répartiteur. Frein de parking à main sur les roues arrières.
Suspensions arrières par ressorts à lames longitudinaux et avant par ressort à lames unique et transversal. Quatre amortisseurs hydrauliques.
Pare-brise entr-ouvrable, vitres à manivelles, essuie glaces électriques, jauge à essence au tableau de bord commandée par flotteur et chaînette. Éclairage 12V commandé par bouton rotatif au centre du volant.
Production totale : 65 000 exemplaires
Classe : Familiale
Carrosseries : Berline
Plate-forme commune : Empattement 259 cm
Motorisations : 1 465 cm³ - 35 ch - 90 km/h
Transmission : Arrière
Longueur : 4 580 mm
Largeur : 1 500 mm
Poids : 1 070 kg
Re: Le musée Peugeot(photos)
1934 : 401
Présentée
au salon de Paris de 1934, la 401 s’analyse comme une grosse 301, dont
le moteur a été réalésé à 1,7 litre (44 ch). Elle trouve sa place dans
la gamme Peugeot entre cette dernière et la 601. La voiture est
disponible dans un grand choix de carrosseries, onze au total, dont les
superbes roadster et cabriolet transformable Eclipse. Robuste et
économique, elle ne sera construite que pendant un an malgré ses
qualités, car elle devra s’effacer au profit de la 402. La compagnie
parisienne de taxis G7 l’adoptera : ses véhicules seront les premiers à
être équipés du chauffage et de la TSF.
La Peugeot 401 est une automobile de la marque Peugeot produite de 1934 à 1935.
Ce modèle, comme la 301 précuseur dans ce domaine, dispose de deux roues avant indépendantes (rapidement suivi par la concurrence) ce qui améliore nettement la tenue de route.
Le modèle Eclipse sorti en 1935 est la première automobile coupé cabriolet.
Motorisation 1720 cm³, 4 cylindres en ligne, 8 soupapes, puissance de 44 ch DIN, embrayage monodisque à sec, 3 vitesses et MA, Longueur 4,45 m, largeur 1,60 m, empattement 2,81 m , poids 1120 kg, vitesse maxi 100 km/h, refroidissement : liquide par pompe et radiateur.
Production totale : 13 545 exemplaires
Classe : Familiale
Carrosseries : Berline, limousine
Motorisations : 4 cylindres 1 720 cm³ 44 ch - 100 km/h
Transmission : Propulsion
Longueur 4 450 mm
Largeur 1 600 mm
Poids 1 120 kg
Présentée
au salon de Paris de 1934, la 401 s’analyse comme une grosse 301, dont
le moteur a été réalésé à 1,7 litre (44 ch). Elle trouve sa place dans
la gamme Peugeot entre cette dernière et la 601. La voiture est
disponible dans un grand choix de carrosseries, onze au total, dont les
superbes roadster et cabriolet transformable Eclipse. Robuste et
économique, elle ne sera construite que pendant un an malgré ses
qualités, car elle devra s’effacer au profit de la 402. La compagnie
parisienne de taxis G7 l’adoptera : ses véhicules seront les premiers à
être équipés du chauffage et de la TSF.
La Peugeot 401 est une automobile de la marque Peugeot produite de 1934 à 1935.
Ce modèle, comme la 301 précuseur dans ce domaine, dispose de deux roues avant indépendantes (rapidement suivi par la concurrence) ce qui améliore nettement la tenue de route.
Le modèle Eclipse sorti en 1935 est la première automobile coupé cabriolet.
Motorisation 1720 cm³, 4 cylindres en ligne, 8 soupapes, puissance de 44 ch DIN, embrayage monodisque à sec, 3 vitesses et MA, Longueur 4,45 m, largeur 1,60 m, empattement 2,81 m , poids 1120 kg, vitesse maxi 100 km/h, refroidissement : liquide par pompe et radiateur.
Production totale : 13 545 exemplaires
Classe : Familiale
Carrosseries : Berline, limousine
Motorisations : 4 cylindres 1 720 cm³ 44 ch - 100 km/h
Transmission : Propulsion
Longueur 4 450 mm
Largeur 1 600 mm
Poids 1 120 kg
Re: Le musée Peugeot(photos)
Où tu trouves toutes ces infos? en tout cas bravo
PS: tu dors jamais toi?
PS: tu dors jamais toi?
neunologue- Lion de diamant
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Re: Le musée Peugeot(photos)
moi j attend avec impatience des infos sur la 204.
si il y as bien sur.
si il y as bien sur.
Invité- Invité
Re: Le musée Peugeot(photos)
1934 : 601
Avec la 601, Peugeot revient au six cylindres, mécanique noble qu’il avait abandonnée depuis le retrait de la 12 SIX. Présenté en 1934, ce haut de gamme est motorisé par un groupe à soupapes latérales de 2,1 litres développant 60 ch. Comme toutes les Peugeot depuis la 201 C, la 601 reçoit un essieu avant à roues indépendantes. Les superbes carrosseries des versions coupé, cabriolet et Eclipse feront les beaux jours des concours d’élégance. Retirée en 1936 après un succès mitigé, la 601 sera la dernière six cylindres Peugeot jusqu’au lancement de la 604 quatre décennies plus tard.
La Peugeot 601 est une automobile de la marque Peugeot produite de 1934 à 1935.
Production totale : 3999 exemplaires
Classe : Limousine
Carrosseries : Berline, coupé, coach, roadster, cabriolet, eclipse, 17 au total
Plate-forme commune : Châssis séparé, empattement 298 cm (320) suivant version Pneus :160X40
Motorisations : 6 cyl - 12 CV - 2 148 cm³ 105 km/h - 15 L/100 km
Transmission : Propulsion
Longueur : 4 600 mm
Largeur : 1 600 mm
Poids : 1 300 kg
Avec la 601, Peugeot revient au six cylindres, mécanique noble qu’il avait abandonnée depuis le retrait de la 12 SIX. Présenté en 1934, ce haut de gamme est motorisé par un groupe à soupapes latérales de 2,1 litres développant 60 ch. Comme toutes les Peugeot depuis la 201 C, la 601 reçoit un essieu avant à roues indépendantes. Les superbes carrosseries des versions coupé, cabriolet et Eclipse feront les beaux jours des concours d’élégance. Retirée en 1936 après un succès mitigé, la 601 sera la dernière six cylindres Peugeot jusqu’au lancement de la 604 quatre décennies plus tard.
La Peugeot 601 est une automobile de la marque Peugeot produite de 1934 à 1935.
Production totale : 3999 exemplaires
Classe : Limousine
Carrosseries : Berline, coupé, coach, roadster, cabriolet, eclipse, 17 au total
Plate-forme commune : Châssis séparé, empattement 298 cm (320) suivant version Pneus :160X40
Motorisations : 6 cyl - 12 CV - 2 148 cm³ 105 km/h - 15 L/100 km
Transmission : Propulsion
Longueur : 4 600 mm
Largeur : 1 600 mm
Poids : 1 300 kg
Re: Le musée Peugeot(photos)
pas de souci kity, pendant ce temps je me fait mal aux yeux avec toutes ces peugeot
Invité- Invité
Re: Le musée Peugeot(photos)
Et moi je veux la 305
neunologue- Lion de diamant
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Auto(s) actuelle(s): MRS 3 trophy; expert 2.0 HDI; 205 1.8D; 306 TD; Nissan king cab
Re: Le musée Peugeot(photos)
Bah alors au boulot mémère !!!
neunologue- Lion de diamant
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Re: Le musée Peugeot(photos)
Nico tu attendra j'ai dit Aymeric pas de soucineunologue a écrit:Bah alors au boulot mémère !!!
Re: Le musée Peugeot(photos)
1935 : 402
LE FUSEAU PEUGEOT, UN STYLE DANS LE VENT
Outre qu’elle constitue l’un des modèles phares de l’histoire Peugeot, la 402 apparaît comme l’une des plus belles voitures construites par la marque au lion.
Vedette du salon de Paris de 1935, la première voiture de la série 02 est la réponse de Peugeot à la Traction d’André Citroën. C’est une voiture entièrement nouvelle, qui représente une rupture radicale par rapport aux précédentes réalisations de la firme. Si elle remplace la 401, elle devient aussi le modèle haut de gamme du constructeur après le retrait de la 601 à l’automne 1935.
Ultramoderne et novatrice, la carrosserie fuselée et sculptée par le vent arbore des formes fuyantes, aussi dépouillées qu’élégantes. Baptisée « Fuseau Sochaux », cette robe audacieuse, due au styliste maison Henri Thomas, s’inscrit dans le courant aérodynamique, qui fait florès en ce milieu des années trente aux Etats-Unis et en Europe. Si ce design s’inspire de la Chrysler Airflow de 1934, Peugeot a su améliorer l’esthétique du concept. Avec ses yeux rapprochés, abrités derrière une calandre convexe en forme d’écu, l’originale face avant de la 402 dessine le nouveau visage des Peugeot.
Mais cette ligne séduisante, qui sera reprise sur l’ensemble de la gamme jusqu’à la guerre (302, 202 et dérivés utilitaires), ne constitue pas le seul atout de la 402. Avec une mécanique moderne, le ramage s’avère à la hauteur du plumage. Performances, confort, silence de fonctionnement et robustesse, la 402 se révèle supérieure à la concurrence à plus d’un titre.
Sous le capot prend place un quatre cylindres de deux litres à soupapes en tête, qui, avec 55 ch, entraîne la voiture à 120 km/h. Il est accolé à une boîte de vitesses silencieuse à trois rapports ou, en option, à une boîte électromécanique Cotal à quatre vitesses. Le client a le choix entre pas moins de sept versions de carrosserie, avec trois variantes de cabriolets dont l’éclipse, une version longue (la 402 L), et les performantes versions 402 légères.
Produite jusqu’à la guerre, la 402 bénéficiera de plusieurs évolutions. En particulier en 1939, où la voiture deviendra 402 B en recevant un moteur porté à 2142 cm3 et 63 ch.
Réussite esthétique et technique de premier plan, la 402 s’est affirmée comme l’une des voitures françaises les plus appréciées de son époque et elle a connu un vif succès commercial avec 75.172 exemplaires produits de 1935 à 1942.
La Peugeot 402 est une automobile de la marque française Peugeot, produite entre 1935 et 1942, période marquée par la Seconde Guerre mondiale et les restrictions budgétaires qui en découlent. C'est à cette période que nait de nouveaux courants de design automobile, notamment américain, à l'image de la Chrysler Airflow de 1934 appliquant les idées du Streamline Modern. Les constructeurs européens sont dès lors désireux de suivre l'exemple des américains, mais seule la Peugeot 402 appliquera réellement les courbes plus fluide du Streamline. Elle remplace à la fois la Peugeot 401 et la Peugeot 601.
Streamline par Peugeot
En période de guerre et de crise économique, la production automobile française subit un très fort ralentissement, les ventes passant de 230 000 à 179 000 exemplaires vendus entre 1930 et 1935. Les européens appliquent alors les mêmes idées, sur l'aérodynamisme appliqué aux automobiles, afin de réduire la consommation des véhicules. Lors du Salon de Paris de 1933, la plupart des constructeurs présentent des automobiles aux formes très rondes et aux pare-brises inclinés. La Peugeot 402 est l'automobile européenne la plus emblématique de ces nouvelles automobiles. Très inspirée par les plus récentes réalisations américaines, sa silhouette est d'une grande modernité.
Sa première apparition a lieu au Salon de Paris de 1935, soit à peine un an après la Chrysler Airflow. Le dessin est pratiquement semblable pour la plupart des véhicule de cette époque : une calandre arrondie, des ailes gonflées, une très longue carrosserie de 6 glaces et un pare-brise en coupe-vent 2 parties. Néanmoins, la particularité de la 402 est ses phares intégrées à la calandre, une première dans l'automobile, que Peugeot appliquera de nouveau sur des modèles futurs. Cette signature fuselée des modèles Peugeot est désignée par le terme fuseau Sochaux.
Conception - Technique
La conception d'une nouvelle voiture, la 402, répond à deux besoins. Le premier est de remplacer les modèles vieillissant que sont les Peugeot 401 et la 601. Le deuxième est de faire face à une concurrence grandissante. En effet, Citroën vient tout juste de produire les premiers modèles de Traction Avant et Renault est bien établit sur le marché automobile avec ses modèles, la Vivaquatre et la Primaquatre. Le superviseur de la conception de la Peugeot 402 est les responsable du département Études Carrosseries, Henri Thomas.
Les ingénieurs de Peugeot mettent au point une automobile classique sur le plan technique. Le châssis est de type Bloctube, très rigide, ayant déjà fait ses preuves sur de précédents modèles. 4 freins à tambours à câbles, des amortisseurs à leviers à double-effet et une direction à boîtier sont installés. Les suspensions utilisent un système de ressorts à lames transversales pour pouvoir utiliser des roues indépendantes. La boîte de vitesse offre 3 rapports, dont la 1ère synchronisée. Le moteur est un 4 cylindres culbuté de 1 991 cm3 de 55 ch.
Seconde Guerre mondiale
La 402 connaît un vif succès dû à son esthétique séduisante, à ses bonnes performances et à un silence de fonctionnement supérieur à la moyenne de l’époque. Après 5 années de vie, la production de la 402 s'arrête en 1940 en raison de la Seconde Guerre mondiale. Comme pour la plupart des constructeurs en Europe, les usines sont ravagées par la guerre, totalement dévastées et toutes les machines-outils nécessaires à la construction de la 402 doivent être reconstruites. Étant donné qu'il faudra attendre 1949 pour que la production et les ventes de Peugeot retrouve un niveau respectable, la Peugeot 402 ne survit pas et termine sa carrière en 1942. Pourtant, une nouvelle version de la 402 avait été dessinée dès 1936 pour être mise en vente en 1940, connue sous le nom de 402 Andreau. C'est un ingénieur des Arts-et-Métiers, Jean Andreau, qui dessine un prototype de cette version, remarquable par un Cx important pour l'époque - 0,34 contre 0,68 pour la berline - que l'on distingue esthétiquement par des flancs plus galbés, des portes sans montants et un pare-brise panoramique. Initialement prévu avec un V8 de 18 CV, le prototype réalisé en 1936 est finalement équipé d'un 4 cylindres du modèle de base. Elle ne sera presque pas commercialisée.
Production totale : 75 068 exemplaires
Classe : Familiale : Berline - Coupé - Cabriolet
Carrosseries : Bicorps
Motorisations : Essence 4 cylindres
Cylindrée : 1 991 à 2 142 cm³
Puissance (ch) : 55 à 63 ch
Vitesse maximale : 115 km/h
Consommation : 8,7 ℓ/100 km
Transmission : Propulsion
Longueur : 4 850 mm
Largeur : 1 640 mm
Hauteur : 1 580 mm
Empattement : 2 880 mm
Poids : 1 110 kg
Versions
Dés sa commercialisation en 1936, la 402 est également disponible en 5 configurations de carrosserie : une berline à six glaces, un cabriolet, un coach, un roadster et un coupé. De nombreuses déclinaisons de la berline 402 sont produites : sur le catalogue figure la berline 6 places avec glace de custode, une familiale rallongée 8 places avec strapontins, une 402 légère - une Peugeot 302 à moteur de 402 - ainsi qu'une commerciale à la carrosserie moins élancée.
402 B - 1939
En octobre 1938, la 402 se nomme 402 B. Sa mécanique propose dorénavant 12 CV (soit 63 ch) pour une cylindrée de 2 142 cm3 et une vitesse maxi de 125 km/h. Esthétiquement sa calandre est plus proéminente et pour permettre un chargement plus important, le volume de la malle arrière est augmenté. La roue de secours se loge désormais à l'intérieur de celle-ci. En 1939, une 402 B Légère plus performante vient étoffer la gamme. Elle utilise la caisse moins lourde et plus courte de la Peugeot 202 et est équipée du fameux 2 142 cm3. Cela lui permet d'atteindre les 135 km/h. En mai 1940 l'occupation allemande interrompt définitivement la fabrication des Peugeot 402 B.
Par ailleurs, afin de remplacer l'essence, rationnée dès novembre 1940, la Peugeot 402 se dote de solutions de remplacement. Le système gazogène en est une : cette technique n'est pas nouvelle, elle est déjà employée dans les années trente. Le principe du gazogène consiste à greffer sur le véhicule une installation permettant la combustion de bois, fournissant ainsi un gaz pauvre. Une fois filtré, ce dernier pénètre dans un mélangeur équipé d'une prise d'air installée au dessus du carburateur. Il faut allumer le foyer et attendre une combustion idéale afin d'obtenir un flux de gaz régulier. Une 402 B équipée du gazogène polycombustible breveté Gohin-Poulenc atteint péniblement les 75 km/h tout en consommant 20 à 30 kg de charbon de bois en moyenne.
402 Éclipse - 1936
Peugeot est le premier constructeur à mettre en production le principe du toit en tôle d'acier escamotable dans le coffre arrière d'une automobile. Breveté en 1933, cette invention est l'œuvre de Georges Paulin, chirurgien-dentiste et dessinateur amateur par passion. Emile Darl'Mat possède une importante concession Peugeot à Paris. Il sait qu'une clientèle aisée est prête à payer plus cher pour rouler dans un modèle différent de la série. Il se procure les châssis nus chez Peugeot et le carrossier Marcel Pourtout transforme la voiture dessinée par le styliste G. Paulin. En 1936, la 402 Éclipse est équipée du toit électrique qui sera abandonné l'année suivante au profit d'un système manuel jugé plus fiable et moins gourmand en énergie. Elle en profitera pour abandonner le châssis normal de 3,15 m d'empattement pour celui de la série familiale de 5,20 m permettant de transporter 6 personnes. Le pare-brise devient plat, d'une seule pièce sans division centrale et la roue de secours, jusque là extérieure, intègre désormais la malle arrière. Durant l'été 1938, la 402 reçoit les roues Michelin Pilote à bâtons plats. De septembre 1935 à septembre 1940, quelques 580 Peugeot 402 Éclipse seront produites.
402 Darl'Mat
Il existe aussi un modèle coupé carrossé par Darl'Mat. Il est livré le 16 décembre 1938 aux Grands Garages de Champagne à Reims. Trois Darl'Mat sont engagées au Mans en 1937 et terminent 7ème, 8ème et 10ème. L’identité du premier propriétaire est toujours inconnu, on sait par contre qu’il est acquis en 1945 par un militaire américain. Ce dernier repars aux États-Unis avec la voiture et la conserve une vingtaine d’années. Il la cède ensuite à un amateur, qui, après l’avoir fait rouler, la remise dans une grange près de Seattle. Les circonstances dans lesquelles la voiture a été retrouvée ne sont pas banales. Venue se perfectionner à Paris dans le cadre de son travail, une jeune femme travaillant chez Peugeot à New York devient la stagiaire de Philippe Boulay, lui-même collaborateur de Darl’mat depuis plus de quarante ans. Revenue aux États-Unis, la jeune femme appelle Philippe Boulay quelques années plus tard pour lui signaler la présence d’une Darl’mat dans une grange.
D’abord quelque peu sceptique car échaudé à la longue par ce genre d’affirmations rarement confirmées, Philippe Boulay cède devant les preuves fournies : la présence de motifs décoratifs ronds sur les côtés du capot et la plaque arrière en forme de cœur. Rapatrié en France, le cabriolet arrive au Havre en 1989. La voiture a beaucoup souffert, mais elle est complète. Elle est exposée tel que à Rétromobile l’année suivante, avant de subir une restauration complète. La voiture est motorisée par un moteur 4 cylindres en ligne à soupapes en tête de 55 ch, qui passa à plus de 60 ch avec la 402 B. Une boîte de vitesses automatique à convertisseur hydraulique équipe la 402.
Cependant, son coût très élevé ne permet pas la réalisation en série. Des 32 cabriolets Darl’mat construits, il reste peu d’exemplaires aujourd’hui — une demi-douzaine environ. Au total, 105 Darl’mat ont été fabriquées, dont 20 coupés et 53 roadsters.
Une 402 Darl'mat au mans
Utilitaires
Des utilitaires légers ont été dérivés des 302 et 402, comme le SK3 et le DK5. Ils ont été produits jusqu'en 1941, et utilisés sur le front de l'est par l'armée allemande.
Un Peugeot SK3
LE FUSEAU PEUGEOT, UN STYLE DANS LE VENT
Outre qu’elle constitue l’un des modèles phares de l’histoire Peugeot, la 402 apparaît comme l’une des plus belles voitures construites par la marque au lion.
Vedette du salon de Paris de 1935, la première voiture de la série 02 est la réponse de Peugeot à la Traction d’André Citroën. C’est une voiture entièrement nouvelle, qui représente une rupture radicale par rapport aux précédentes réalisations de la firme. Si elle remplace la 401, elle devient aussi le modèle haut de gamme du constructeur après le retrait de la 601 à l’automne 1935.
Ultramoderne et novatrice, la carrosserie fuselée et sculptée par le vent arbore des formes fuyantes, aussi dépouillées qu’élégantes. Baptisée « Fuseau Sochaux », cette robe audacieuse, due au styliste maison Henri Thomas, s’inscrit dans le courant aérodynamique, qui fait florès en ce milieu des années trente aux Etats-Unis et en Europe. Si ce design s’inspire de la Chrysler Airflow de 1934, Peugeot a su améliorer l’esthétique du concept. Avec ses yeux rapprochés, abrités derrière une calandre convexe en forme d’écu, l’originale face avant de la 402 dessine le nouveau visage des Peugeot.
Mais cette ligne séduisante, qui sera reprise sur l’ensemble de la gamme jusqu’à la guerre (302, 202 et dérivés utilitaires), ne constitue pas le seul atout de la 402. Avec une mécanique moderne, le ramage s’avère à la hauteur du plumage. Performances, confort, silence de fonctionnement et robustesse, la 402 se révèle supérieure à la concurrence à plus d’un titre.
Sous le capot prend place un quatre cylindres de deux litres à soupapes en tête, qui, avec 55 ch, entraîne la voiture à 120 km/h. Il est accolé à une boîte de vitesses silencieuse à trois rapports ou, en option, à une boîte électromécanique Cotal à quatre vitesses. Le client a le choix entre pas moins de sept versions de carrosserie, avec trois variantes de cabriolets dont l’éclipse, une version longue (la 402 L), et les performantes versions 402 légères.
Produite jusqu’à la guerre, la 402 bénéficiera de plusieurs évolutions. En particulier en 1939, où la voiture deviendra 402 B en recevant un moteur porté à 2142 cm3 et 63 ch.
Réussite esthétique et technique de premier plan, la 402 s’est affirmée comme l’une des voitures françaises les plus appréciées de son époque et elle a connu un vif succès commercial avec 75.172 exemplaires produits de 1935 à 1942.
La Peugeot 402 est une automobile de la marque française Peugeot, produite entre 1935 et 1942, période marquée par la Seconde Guerre mondiale et les restrictions budgétaires qui en découlent. C'est à cette période que nait de nouveaux courants de design automobile, notamment américain, à l'image de la Chrysler Airflow de 1934 appliquant les idées du Streamline Modern. Les constructeurs européens sont dès lors désireux de suivre l'exemple des américains, mais seule la Peugeot 402 appliquera réellement les courbes plus fluide du Streamline. Elle remplace à la fois la Peugeot 401 et la Peugeot 601.
Streamline par Peugeot
En période de guerre et de crise économique, la production automobile française subit un très fort ralentissement, les ventes passant de 230 000 à 179 000 exemplaires vendus entre 1930 et 1935. Les européens appliquent alors les mêmes idées, sur l'aérodynamisme appliqué aux automobiles, afin de réduire la consommation des véhicules. Lors du Salon de Paris de 1933, la plupart des constructeurs présentent des automobiles aux formes très rondes et aux pare-brises inclinés. La Peugeot 402 est l'automobile européenne la plus emblématique de ces nouvelles automobiles. Très inspirée par les plus récentes réalisations américaines, sa silhouette est d'une grande modernité.
Sa première apparition a lieu au Salon de Paris de 1935, soit à peine un an après la Chrysler Airflow. Le dessin est pratiquement semblable pour la plupart des véhicule de cette époque : une calandre arrondie, des ailes gonflées, une très longue carrosserie de 6 glaces et un pare-brise en coupe-vent 2 parties. Néanmoins, la particularité de la 402 est ses phares intégrées à la calandre, une première dans l'automobile, que Peugeot appliquera de nouveau sur des modèles futurs. Cette signature fuselée des modèles Peugeot est désignée par le terme fuseau Sochaux.
Conception - Technique
La conception d'une nouvelle voiture, la 402, répond à deux besoins. Le premier est de remplacer les modèles vieillissant que sont les Peugeot 401 et la 601. Le deuxième est de faire face à une concurrence grandissante. En effet, Citroën vient tout juste de produire les premiers modèles de Traction Avant et Renault est bien établit sur le marché automobile avec ses modèles, la Vivaquatre et la Primaquatre. Le superviseur de la conception de la Peugeot 402 est les responsable du département Études Carrosseries, Henri Thomas.
Les ingénieurs de Peugeot mettent au point une automobile classique sur le plan technique. Le châssis est de type Bloctube, très rigide, ayant déjà fait ses preuves sur de précédents modèles. 4 freins à tambours à câbles, des amortisseurs à leviers à double-effet et une direction à boîtier sont installés. Les suspensions utilisent un système de ressorts à lames transversales pour pouvoir utiliser des roues indépendantes. La boîte de vitesse offre 3 rapports, dont la 1ère synchronisée. Le moteur est un 4 cylindres culbuté de 1 991 cm3 de 55 ch.
Seconde Guerre mondiale
La 402 connaît un vif succès dû à son esthétique séduisante, à ses bonnes performances et à un silence de fonctionnement supérieur à la moyenne de l’époque. Après 5 années de vie, la production de la 402 s'arrête en 1940 en raison de la Seconde Guerre mondiale. Comme pour la plupart des constructeurs en Europe, les usines sont ravagées par la guerre, totalement dévastées et toutes les machines-outils nécessaires à la construction de la 402 doivent être reconstruites. Étant donné qu'il faudra attendre 1949 pour que la production et les ventes de Peugeot retrouve un niveau respectable, la Peugeot 402 ne survit pas et termine sa carrière en 1942. Pourtant, une nouvelle version de la 402 avait été dessinée dès 1936 pour être mise en vente en 1940, connue sous le nom de 402 Andreau. C'est un ingénieur des Arts-et-Métiers, Jean Andreau, qui dessine un prototype de cette version, remarquable par un Cx important pour l'époque - 0,34 contre 0,68 pour la berline - que l'on distingue esthétiquement par des flancs plus galbés, des portes sans montants et un pare-brise panoramique. Initialement prévu avec un V8 de 18 CV, le prototype réalisé en 1936 est finalement équipé d'un 4 cylindres du modèle de base. Elle ne sera presque pas commercialisée.
Production totale : 75 068 exemplaires
Classe : Familiale : Berline - Coupé - Cabriolet
Carrosseries : Bicorps
Motorisations : Essence 4 cylindres
Cylindrée : 1 991 à 2 142 cm³
Puissance (ch) : 55 à 63 ch
Vitesse maximale : 115 km/h
Consommation : 8,7 ℓ/100 km
Transmission : Propulsion
Longueur : 4 850 mm
Largeur : 1 640 mm
Hauteur : 1 580 mm
Empattement : 2 880 mm
Poids : 1 110 kg
Versions
Dés sa commercialisation en 1936, la 402 est également disponible en 5 configurations de carrosserie : une berline à six glaces, un cabriolet, un coach, un roadster et un coupé. De nombreuses déclinaisons de la berline 402 sont produites : sur le catalogue figure la berline 6 places avec glace de custode, une familiale rallongée 8 places avec strapontins, une 402 légère - une Peugeot 302 à moteur de 402 - ainsi qu'une commerciale à la carrosserie moins élancée.
402 B - 1939
En octobre 1938, la 402 se nomme 402 B. Sa mécanique propose dorénavant 12 CV (soit 63 ch) pour une cylindrée de 2 142 cm3 et une vitesse maxi de 125 km/h. Esthétiquement sa calandre est plus proéminente et pour permettre un chargement plus important, le volume de la malle arrière est augmenté. La roue de secours se loge désormais à l'intérieur de celle-ci. En 1939, une 402 B Légère plus performante vient étoffer la gamme. Elle utilise la caisse moins lourde et plus courte de la Peugeot 202 et est équipée du fameux 2 142 cm3. Cela lui permet d'atteindre les 135 km/h. En mai 1940 l'occupation allemande interrompt définitivement la fabrication des Peugeot 402 B.
Par ailleurs, afin de remplacer l'essence, rationnée dès novembre 1940, la Peugeot 402 se dote de solutions de remplacement. Le système gazogène en est une : cette technique n'est pas nouvelle, elle est déjà employée dans les années trente. Le principe du gazogène consiste à greffer sur le véhicule une installation permettant la combustion de bois, fournissant ainsi un gaz pauvre. Une fois filtré, ce dernier pénètre dans un mélangeur équipé d'une prise d'air installée au dessus du carburateur. Il faut allumer le foyer et attendre une combustion idéale afin d'obtenir un flux de gaz régulier. Une 402 B équipée du gazogène polycombustible breveté Gohin-Poulenc atteint péniblement les 75 km/h tout en consommant 20 à 30 kg de charbon de bois en moyenne.
402 Éclipse - 1936
Peugeot est le premier constructeur à mettre en production le principe du toit en tôle d'acier escamotable dans le coffre arrière d'une automobile. Breveté en 1933, cette invention est l'œuvre de Georges Paulin, chirurgien-dentiste et dessinateur amateur par passion. Emile Darl'Mat possède une importante concession Peugeot à Paris. Il sait qu'une clientèle aisée est prête à payer plus cher pour rouler dans un modèle différent de la série. Il se procure les châssis nus chez Peugeot et le carrossier Marcel Pourtout transforme la voiture dessinée par le styliste G. Paulin. En 1936, la 402 Éclipse est équipée du toit électrique qui sera abandonné l'année suivante au profit d'un système manuel jugé plus fiable et moins gourmand en énergie. Elle en profitera pour abandonner le châssis normal de 3,15 m d'empattement pour celui de la série familiale de 5,20 m permettant de transporter 6 personnes. Le pare-brise devient plat, d'une seule pièce sans division centrale et la roue de secours, jusque là extérieure, intègre désormais la malle arrière. Durant l'été 1938, la 402 reçoit les roues Michelin Pilote à bâtons plats. De septembre 1935 à septembre 1940, quelques 580 Peugeot 402 Éclipse seront produites.
402 Darl'Mat
Il existe aussi un modèle coupé carrossé par Darl'Mat. Il est livré le 16 décembre 1938 aux Grands Garages de Champagne à Reims. Trois Darl'Mat sont engagées au Mans en 1937 et terminent 7ème, 8ème et 10ème. L’identité du premier propriétaire est toujours inconnu, on sait par contre qu’il est acquis en 1945 par un militaire américain. Ce dernier repars aux États-Unis avec la voiture et la conserve une vingtaine d’années. Il la cède ensuite à un amateur, qui, après l’avoir fait rouler, la remise dans une grange près de Seattle. Les circonstances dans lesquelles la voiture a été retrouvée ne sont pas banales. Venue se perfectionner à Paris dans le cadre de son travail, une jeune femme travaillant chez Peugeot à New York devient la stagiaire de Philippe Boulay, lui-même collaborateur de Darl’mat depuis plus de quarante ans. Revenue aux États-Unis, la jeune femme appelle Philippe Boulay quelques années plus tard pour lui signaler la présence d’une Darl’mat dans une grange.
D’abord quelque peu sceptique car échaudé à la longue par ce genre d’affirmations rarement confirmées, Philippe Boulay cède devant les preuves fournies : la présence de motifs décoratifs ronds sur les côtés du capot et la plaque arrière en forme de cœur. Rapatrié en France, le cabriolet arrive au Havre en 1989. La voiture a beaucoup souffert, mais elle est complète. Elle est exposée tel que à Rétromobile l’année suivante, avant de subir une restauration complète. La voiture est motorisée par un moteur 4 cylindres en ligne à soupapes en tête de 55 ch, qui passa à plus de 60 ch avec la 402 B. Une boîte de vitesses automatique à convertisseur hydraulique équipe la 402.
Cependant, son coût très élevé ne permet pas la réalisation en série. Des 32 cabriolets Darl’mat construits, il reste peu d’exemplaires aujourd’hui — une demi-douzaine environ. Au total, 105 Darl’mat ont été fabriquées, dont 20 coupés et 53 roadsters.
Une 402 Darl'mat au mans
Utilitaires
Des utilitaires légers ont été dérivés des 302 et 402, comme le SK3 et le DK5. Ils ont été produits jusqu'en 1941, et utilisés sur le front de l'est par l'armée allemande.
Un Peugeot SK3
Dernière édition par kity54 le Jeu 19 Fév 2009 - 3:35, édité 1 fois
Re: Le musée Peugeot(photos)
1936 : 302
La 302 remplace la 301 au salon de 1936. Elle est extrapolée de la 402, dont elle constitue une version de gabarit et de puissance réduites. Elle en reprend naturellement le design séduisant du « Fuseau Sochaux » . Son moteur à soupapes en tête de 1,8 litre et 43 ch dérive du deux litres de sa grande sœur. Un modèle plus puissant construit en petite série (20 exemplaires seulement), la 302 SS, bénéficiera du moteur de la 402. Elle deviendra en 1937 la 402 Légère. La 302 disparaîtra des chaînes en avril 1938.
La Peugeot 302 est une automobile de la marque Peugeot produite entre 1936 et 1938
Production totale : 25 083 exemplaires
Classe : Familiale - Coupé Roadster
Carrosseries : Berline
Motorisations : 1 758 cm³ 43 ch
Transmission : Arrière
La 302 remplace la 301 au salon de 1936. Elle est extrapolée de la 402, dont elle constitue une version de gabarit et de puissance réduites. Elle en reprend naturellement le design séduisant du « Fuseau Sochaux » . Son moteur à soupapes en tête de 1,8 litre et 43 ch dérive du deux litres de sa grande sœur. Un modèle plus puissant construit en petite série (20 exemplaires seulement), la 302 SS, bénéficiera du moteur de la 402. Elle deviendra en 1937 la 402 Légère. La 302 disparaîtra des chaînes en avril 1938.
La Peugeot 302 est une automobile de la marque Peugeot produite entre 1936 et 1938
Production totale : 25 083 exemplaires
Classe : Familiale - Coupé Roadster
Carrosseries : Berline
Motorisations : 1 758 cm³ 43 ch
Transmission : Arrière
Re: Le musée Peugeot(photos)
1938 : 202
Lancée au mois d’avril, la 202 constitue la nouvelle entrée de gamme Peugeot après la suppression de la 201. Cette voiture économique au moteur culbuté de 1,1 litre et 30 ch est dotée, comme ses aînées, de la ligne « Fuseau Sochaux ». Ses roues avant indépendantes seront d’abord suspendues par des barres de torsion, puis par un ressort transversal qui améliorera la tenue de route. La gamme de la voiture s’étoffera en 1939 avec notamment un joli cabriolet. La 202 sera reprise au lendemain de la guerre et produite jusqu’en juillet 1949.
La Peugeot 202 est une automobile de la marque Peugeot produite entre 1938 et 1949. Elle fut surnommée "la voiture qui louche" en raison de ses deux phares très rapprochés et placés de manière originale derrière la grille du radiateur.
Propulsion d'une puissance modeste mais avec son aérodynamisme elle atteint 100 km/h en vitesse de pointe.
Moteur :
* 4 cylindres en ligne, bloc chemisé, culasse détachable, 1 133 cm³, alésage × course : 68×78 avec un carburateur inversé Solex 26 IAC.
* Puissance de 30 ch (6 CV)
* Refroidissement : par eau avec pompe et radiateur.
Transmission :
* Boîte de vitesses à 3 rapports + marche arrière. 1re non synchronisée
* Embrayage mono disque à sec.
* Pneus : 145x400
* Empattement: 2 450 mm
Production totale : 104100 exemplaires
Carrosseries : Berline, cabriolet
Motorisations : 1 133 cm³
Transmission : Arrière
Longueur : 4 110 mm
Largeur : 1 500 mm
Hauteur : 1 550 mm
Poids : 890kg
avec une 307 derrière (vert)
Lancée au mois d’avril, la 202 constitue la nouvelle entrée de gamme Peugeot après la suppression de la 201. Cette voiture économique au moteur culbuté de 1,1 litre et 30 ch est dotée, comme ses aînées, de la ligne « Fuseau Sochaux ». Ses roues avant indépendantes seront d’abord suspendues par des barres de torsion, puis par un ressort transversal qui améliorera la tenue de route. La gamme de la voiture s’étoffera en 1939 avec notamment un joli cabriolet. La 202 sera reprise au lendemain de la guerre et produite jusqu’en juillet 1949.
La Peugeot 202 est une automobile de la marque Peugeot produite entre 1938 et 1949. Elle fut surnommée "la voiture qui louche" en raison de ses deux phares très rapprochés et placés de manière originale derrière la grille du radiateur.
Propulsion d'une puissance modeste mais avec son aérodynamisme elle atteint 100 km/h en vitesse de pointe.
Moteur :
* 4 cylindres en ligne, bloc chemisé, culasse détachable, 1 133 cm³, alésage × course : 68×78 avec un carburateur inversé Solex 26 IAC.
* Puissance de 30 ch (6 CV)
* Refroidissement : par eau avec pompe et radiateur.
Transmission :
* Boîte de vitesses à 3 rapports + marche arrière. 1re non synchronisée
* Embrayage mono disque à sec.
* Pneus : 145x400
* Empattement: 2 450 mm
Production totale : 104100 exemplaires
Carrosseries : Berline, cabriolet
Motorisations : 1 133 cm³
Transmission : Arrière
Longueur : 4 110 mm
Largeur : 1 500 mm
Hauteur : 1 550 mm
Poids : 890kg
avec une 307 derrière (vert)
Re: Le musée Peugeot(photos)
Sympa le pick up!
Par contre la peinture fait tâche à côté de l'ancêtre du rouge babylone!
Par contre la peinture fait tâche à côté de l'ancêtre du rouge babylone!
neunologue- Lion de diamant
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Fan de Peugeot depuis: Toujours
Auto(s) actuelle(s): MRS 3 trophy; expert 2.0 HDI; 205 1.8D; 306 TD; Nissan king cab
Re: Le musée Peugeot(photos)
Eh dis donc, c'est la panne séche là?
neunologue- Lion de diamant
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Re: Le musée Peugeot(photos)
pas eu trop le temps ni l'envie mais rien que pour toi voici :
1948 : 203
TECHNOLOGIE ET DESIGN AU SERVICE DE LA REPRISE
Voiture de conception très moderne, la 203 assure la renaissance de Peugeot au lendemain de la guerre. Elle offre le remarquable cocktail d’un moteur increvable à la technologie innovante et d’une esthétique très réussie. Inspirée des « sedanet » d’outre-Atlantique, sa ligne fastback s’avère des plus élégantes.
Après qu’un voile a été levé sur la voiture en octobre 1947, la 203 est lancée au salon de Paris de 1948. Elle connaît un succès immédiat et acquiert de suite une excellente réputation. Il est vrai qu’elle se trouve au point dès son introduction sur le marché, ce qui n’est pas le cas à l’époque de toutes les voitures hexagonales. Dans la France des premières années de l’après-guerre, elle est aussi, notamment avec sa structure monocoque, une première chez Peugeot, la seule voiture moderne de classe moyenne jusqu’à l’apparition de la Simca Aronde.
Le moteur de la 203 met en œuvre une technique de pointe pour une voiture de grande diffusion de l’époque. Supercarré, ce quatre cylindres en ligne est coiffé d’une culasse hémisphérique en Alpax à soupapes en tête inclinées en V. Avec 42 ch pour 1290 cm3, cette mécanique est loin d’être entièrement exploitée et permettra aux amateurs de rallyes d’augmenter ses performances sans crainte de casse mécanique. Au salon de 1952, la puissance passera à 45 ch grâce à un travail sur la distribution. Sobre, le moteur de la 203 fera surtout preuve d’une robustesse louée par tous. La boîte de vitesses à quatre rapports (quatrième surmultipliée) recevra une première synchronisée en 1954.
Un an après la présentation de la berline, au salon de Paris, Peugeot donne une gamme à la 203. Deux nouveautés apparaissent, la berline découvrable (dont la carrière s’achèvera à la fin de 1954) et les versions longues familiale et commerciale. Parallèlement, sont lancés plusieurs modèles d’utilitaires qui, en ces temps de reconstruction, revêtent une importance de premier ordre. Un cabriolet et un coupé achèveront ultérieurement de compléter cette famille.
Jusqu’en mai 1955, la 203 sera le seul modèle à représenter la marque au lion. Le lancement de la 403 amorcera la fin de la carrière de la 203, dont le dernier exemplaire sortira en février 1960. En douze années de production, 685.628 unités en auront été construites.
La Peugeot 203 est une automobile de la marque Peugeot produite entre 1949 et 1960.
Historique :
La 203, présentée en 1948, fut le premier « modèle d'après-guerre » de Peugeot et connut un succès populaire remarquable. Ce fut la première monocoque Peugeot mais la nouveauté essentielle était son moteur 4 cylindres « super-carré » (75x73mm) à chemises humides et culasses hémisphériques. Il développait 45 ch à 4500 t/mn puis 49 ch dans la dernière série.
Les autres nouveautés, pour l'époque, étaient la direction à crémaillère, la suspension arrière à ressorts hélicoïdaux, la boîte à quatre vitesses synchronisées et une suspension avant à roues indépendantes. Ces choix furent repris dans le modèle suivant, la 403 et à partir de 1956, la 203 partage avec elle de plus en plus de pièces ( modèle 203 C ).
Environ 700 000 Peugeot 203 furent produites de 1949 à 1960.
Évolution :
En 1952 la petite lunette arrière est agrandie et des déflecteurs sont installés aux portes avant.
En 1956 les flèches de direction encastrées dans les panneaux de custode sont remplacées par des clignotants.
En 1959 la sculpture de lion sur le capot disparait à cause de la réglementation à propos des parties saillantes.
Succès sportifs :
C'est avec ce modèle, en général préparé par des équipages privés, que Peugeot entama une longue série de succès en rallyes et raids d'endurance.
On peut citer le raid Paris-Le Cap couvert en 17 jours, en 1953, par André Mercier et Charles de Cortanze et le rallye Redex Round Australia, où, la même année, les douze 203 engagées terminèrent brillamment et firent à Peugeot, en Australie, une renommée durable.
Production totale :480 740 exemplaires
Carrosseries : Berline, cabriolet, break, coupé
Plate-forme commune : Pneu 155 x 380
Motorisations : 1 290 cm³ - 45 ch - 120 km/h - 7,7 l/100 km
Transmission : Arrière
Longueur : 4 350 mm
Largeur : 1 610 mm
Hauteur : 1 500 mm
Poids : 940 kg
Le lion Peugeot sur la face avant d'une 203 cabriolet
Coffre d'une 203 cabriolet
1948 : 203
TECHNOLOGIE ET DESIGN AU SERVICE DE LA REPRISE
Voiture de conception très moderne, la 203 assure la renaissance de Peugeot au lendemain de la guerre. Elle offre le remarquable cocktail d’un moteur increvable à la technologie innovante et d’une esthétique très réussie. Inspirée des « sedanet » d’outre-Atlantique, sa ligne fastback s’avère des plus élégantes.
Après qu’un voile a été levé sur la voiture en octobre 1947, la 203 est lancée au salon de Paris de 1948. Elle connaît un succès immédiat et acquiert de suite une excellente réputation. Il est vrai qu’elle se trouve au point dès son introduction sur le marché, ce qui n’est pas le cas à l’époque de toutes les voitures hexagonales. Dans la France des premières années de l’après-guerre, elle est aussi, notamment avec sa structure monocoque, une première chez Peugeot, la seule voiture moderne de classe moyenne jusqu’à l’apparition de la Simca Aronde.
Le moteur de la 203 met en œuvre une technique de pointe pour une voiture de grande diffusion de l’époque. Supercarré, ce quatre cylindres en ligne est coiffé d’une culasse hémisphérique en Alpax à soupapes en tête inclinées en V. Avec 42 ch pour 1290 cm3, cette mécanique est loin d’être entièrement exploitée et permettra aux amateurs de rallyes d’augmenter ses performances sans crainte de casse mécanique. Au salon de 1952, la puissance passera à 45 ch grâce à un travail sur la distribution. Sobre, le moteur de la 203 fera surtout preuve d’une robustesse louée par tous. La boîte de vitesses à quatre rapports (quatrième surmultipliée) recevra une première synchronisée en 1954.
Un an après la présentation de la berline, au salon de Paris, Peugeot donne une gamme à la 203. Deux nouveautés apparaissent, la berline découvrable (dont la carrière s’achèvera à la fin de 1954) et les versions longues familiale et commerciale. Parallèlement, sont lancés plusieurs modèles d’utilitaires qui, en ces temps de reconstruction, revêtent une importance de premier ordre. Un cabriolet et un coupé achèveront ultérieurement de compléter cette famille.
Jusqu’en mai 1955, la 203 sera le seul modèle à représenter la marque au lion. Le lancement de la 403 amorcera la fin de la carrière de la 203, dont le dernier exemplaire sortira en février 1960. En douze années de production, 685.628 unités en auront été construites.
La Peugeot 203 est une automobile de la marque Peugeot produite entre 1949 et 1960.
Historique :
La 203, présentée en 1948, fut le premier « modèle d'après-guerre » de Peugeot et connut un succès populaire remarquable. Ce fut la première monocoque Peugeot mais la nouveauté essentielle était son moteur 4 cylindres « super-carré » (75x73mm) à chemises humides et culasses hémisphériques. Il développait 45 ch à 4500 t/mn puis 49 ch dans la dernière série.
Les autres nouveautés, pour l'époque, étaient la direction à crémaillère, la suspension arrière à ressorts hélicoïdaux, la boîte à quatre vitesses synchronisées et une suspension avant à roues indépendantes. Ces choix furent repris dans le modèle suivant, la 403 et à partir de 1956, la 203 partage avec elle de plus en plus de pièces ( modèle 203 C ).
Environ 700 000 Peugeot 203 furent produites de 1949 à 1960.
Évolution :
En 1952 la petite lunette arrière est agrandie et des déflecteurs sont installés aux portes avant.
En 1956 les flèches de direction encastrées dans les panneaux de custode sont remplacées par des clignotants.
En 1959 la sculpture de lion sur le capot disparait à cause de la réglementation à propos des parties saillantes.
Succès sportifs :
C'est avec ce modèle, en général préparé par des équipages privés, que Peugeot entama une longue série de succès en rallyes et raids d'endurance.
On peut citer le raid Paris-Le Cap couvert en 17 jours, en 1953, par André Mercier et Charles de Cortanze et le rallye Redex Round Australia, où, la même année, les douze 203 engagées terminèrent brillamment et firent à Peugeot, en Australie, une renommée durable.
Production totale :480 740 exemplaires
Carrosseries : Berline, cabriolet, break, coupé
Plate-forme commune : Pneu 155 x 380
Motorisations : 1 290 cm³ - 45 ch - 120 km/h - 7,7 l/100 km
Transmission : Arrière
Longueur : 4 350 mm
Largeur : 1 610 mm
Hauteur : 1 500 mm
Poids : 940 kg
Le lion Peugeot sur la face avant d'une 203 cabriolet
Coffre d'une 203 cabriolet
Re: Le musée Peugeot(photos)
La 203 de Bernard Beucler passionné de la marque d'après ce que j'ai pu comprendre et qui a restauré une 203 de 1952
Re: Le musée Peugeot(photos)
Autres 203 et dérivés
Roadster Cales sur base de Peugeot 203, exposé à Rétromobile.
Roadster Cales vu de 3/4 arrière. Un style dans la tradition italienne.
203 berline
203 cabriolet coach de 1950
203 berline avec un toit ouvrant
Une 203 avec une carrosserie spéciale du Tour de France cycliste 1954
Une berline 203 à Utrecht aux Pays-bas
Une 203 A de 1953
Roadster Cales sur base de Peugeot 203, exposé à Rétromobile.
Roadster Cales vu de 3/4 arrière. Un style dans la tradition italienne.
203 berline
203 cabriolet coach de 1950
203 berline avec un toit ouvrant
Une 203 avec une carrosserie spéciale du Tour de France cycliste 1954
Une berline 203 à Utrecht aux Pays-bas
Une 203 A de 1953
Re: Le musée Peugeot(photos)
Whaou!!! alors là t'as mis le paquet en photos elles sont toutes chouettes, mais alors le roadster je truve qu'il a des faux airs de Ferrari il est superbe (en plus c'est celle d'un auvergnat). Merci Kity
neunologue- Lion de diamant
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Auto(s) actuelle(s): MRS 3 trophy; expert 2.0 HDI; 205 1.8D; 306 TD; Nissan king cab
Re: Le musée Peugeot(photos)
mais de rien même si j'ai eu du mal à finir j'étais ko le roadster j'aurai dit Triumph aussi
Re: Le musée Peugeot(photos)
1955 : 403
Peugeot réussit avec la 403 son entrée dans la catégorie des 8 CV, la classe moyenne européenne. Dessinée dans un style classique par Pininfarina, la 403 initie le partenariat entre le carrossier et le constructeur. Motorisée par un 1,5 litre dérivé de la 203, qui, avec 58 ch, l’entraîne à 135 km/h, elle remportera un grand succès grâce à sa robustesse. Reconnue à l’étranger, cette fiabilité exceptionnelle fera beaucoup, avec la Caravelle de Sud-Aviation, pour la renommée industrielle de la France dans les années cinquante. Produite pendant près de douze ans, elle sera la première Peugeot à dépasser le million d’exemplaires construits. Elle donnera naissance à plusieurs dérivés, un élégant cabriolet et une version économique, la 403 Sept. En 1959, Peugeot sera, avec la 403 D, le premier constructeur français à lancer une berline diesel en série.
La Peugeot 403 est une automobile de la marque Peugeot produite entre 1955 et 1966 en plusieurs versions : berline, cabriolet, coupé, break et pick-up.
Historique :
La 403 a été présentée pour la première fois le 20 avril 1955 au palais du Trocadéro à Paris. Il s'agissait d'une berline luxe 8 chevaux à toit ouvrant. À l'époque, et jusqu'à la fin 1957, le capot était orné d'un lion chromé, symbole de la marque sochalienne, un accessoire retiré en 1958 car considéré comme dangereux en cas de choc avec un piéton ou un cycliste. C'est au salon 1957 que fut présentée par le constructeur Peugeot la première automobile 403 berline la N4Y à sécurité passive.Peugeot supprimait le lion du capot, offert à l'acheteur toutefois et, remplacé par une petite baguette chromée;(en 1958 montage d'une grande baguette chromée) les fourchettes arrière étaient remplacées par les premiers clignoteurs de France, les premiers codes, les premiers essuies glaces parallèles, et le nouveau moteur 403 (auparavant il s'agissait du moteur 203).Il est dommage que les premières innovations Peugeot, majeures en France, pour la sécurité passive automobile ne soient pas mieux valorisées.
Le cabriolet est apparu en août 1956. Il sera construit à 2 043 exemplaires jusqu'à la fin 1960. En septembre 1956, naissance de la familiale et commerciale, le mois suivant du plateau-cabine. En octobre 1959 est commercialisée une version diesel à moteur Indenor, ce qui fera de la 403 la première voiture française diesel de série. Ce même moteur équipera aussi d'autres marques comme Austin, Vauxhall (à Singapour) et des Jeep Willys (en Corée).
Il a été produit 1 204 121 exemplaires de Peugeot 403. Sa construction a été stoppée en novembre 1966, le dernier exemplaire étant une 8 chevaux de couleur crème.
En 1959, une 403 berline luxe valait 9 600 francs, un cabriolet 14 900 francs.
Compétition :
Voiture familiale de la bourgeoisie discrète, la 403 ne s'est guère distinguée sur le terrain de la compétition. On notera cependant l'exploit de l'équipage Baillou-Triou au rallye d'Automne 1957 qui s'est imposé au classement général devant une Porsche Carrera. À défaut de puissance débridée, la robustesse légendaire de son moteur lui a tout de même permis de figurer aussi honorablement sur les neiges du rallye Monte-Carlo et du rallye des Neiges de Finlande (première au général en 1957, 1958 et 1959), que dans les sables et la boue de l'Est-African Safari. Ou encore au tour d'Australie (première en 1956).
Starlette au cinéma :
Le premier épisode des aventures du lieutenant Columbo joué par Peter Falk a été diffusé en février 1968 sur la chaîne NBC. Le policier, qui deviendra célèbre aux yeux du public américain en partie grâce à son étrange voiture, roulait dans un cabriolet gris modèle 1960 immatriculé « California 044 APD ». Cette 403 qui a servi dans la première série d'épisodes, avait été repérée dans les garages du studio de cinéma par l’acteur lui-même et choisie par ses soins pour les besoins du tournage, un tel véhicule étant particulièrement « exotique et en vogue » aux yeux du public américain à qui était destinée cette série. Devant le succès du feuilleton, d'autres épisodes ont été réalisés par la suite. La voiture d'origine a été remplacée par une autre 403, une berline roulante, transformée en cabriolet pour les besoins de la série. Ce véhicule apparaîtra avec l'immatriculation « 448 DB2 ». Une troisième 403 aurait été utilisée pour le tournage des derniers épisodes.
Toujours au cinéma, la 403 est présente dans un grand nombre de films – surtout français – des années 1960 à 1970. Coup de cœur particulier pour À bout de souffle de Jean-Luc Godard en 1960 avec Jean Seberg et Jean-Paul Belmondo où un exemplaire a un tout petit rôle de figuration.
Football Club de Sochaux :
La Peugeot 403 cabriolet a été le véhicule de prédilection des footballeurs de l'équipe Peugeot du Football Club Sochaux-Montbéliard.
Un peu de technique :
Deux versions essence : la première (8 chevaux fiscaux) d'une cylindrée de 1 468 cm3, quatre cylindres en ligne, développant une puissance de 58 ch DIN. Elle est équipée d’une boîte à quatre rapports (dont la quatrième est en position décalée, dite « surmultipliée », permettant une économie de carburant), la direction est à crémaillère, le système de freinage est hydraulique. Une seconde version est lancée à la disparition de la 203 en 1960 : une 7 CV (la 403/7), moins chère, dotée de son moteur de 1 290 cm3. Elle est reconnaissable à sa calandre « ordinaire » qui ne fait pas oublier les belles « moustaches » chromées de la 403/8.
Carrosserie réalisée par Peugeot en collaboration avec Pininfarina, coque autoportante monobloc en acier, roues avant indépendantes, ressorts semi-elliptiques, bras triangulaires. Suspension arrière à essieu rigide, ressorts hélicoïdaux, amortisseurs hydrauliques. Direction à crémaillère. Quelques carrossiers (Darl'Mat, Henri Chapron, Pichon-Parat) ont réalisé des modèles personnalisés « haut de gamme » (coupés) en gonflant légèrement le moteur, avec un succès confidentiel.
* Freins : à tambours à l'avant et à l'arrière.
* Boîte de vitesses (avec commande au volant) à quatre rapports dont une surmultipliée, transmission aux roues arrière.
* Alésage × course : 80 × 73 (pour la 8 chevaux).
* Régime maximal : 5 200 tr/min.
* Puissance maximale : 58 chevaux à 4 900 tr/min.
* Culasse hémisphérique en Alpax, un carburateur Solex.
Astuces et anecdotes :
Sortie à une époque où les vols de voitures n’étaient pas aussi nombreux qu’aujourd’hui, la 403 proposait en option un antivol. Il s’agissait d’un Neiman actionné par une clé de contact, le démarreur étant lancé par un bouton-poussoir en bakélite installé en bas du tableau de bord. Les 403 « ordinaires » se contentaient d’un simple contacteur et du bouton-poussoir, ce qui revient à dire que le premier venu pouvait démarrer la voiture si le propriétaire, distrait, oubliait de fermer la porte à clé.
À noter que la trappe d'essence est presque invisible. Elle se trouve dans la partie inférieure du cabochon arrière gauche (comme les Cadillac de l’époque !)
La 403 est une voiture facile à collectionner. De nombreux exemplaires sont en vente dans les revues et sur les sites spécialisés. Les prix sont encore modestes, sauf pour les élégants cabriolets, rarissimes,et les véhicules du salon 1957 rarissimes aussi (1500 véhicules numérotées au plus)les fameuses N4Y premières automobiles de France à sécurité passive qui devraient être mieux reconnues par les collectionneurs avisés. Si la 403 s'inscrit facilement dans la circulation d'aujourd'hui (des passionnés roulent tous les jours à son volant), se méfier toutefois du freinage et de la tenue de route (sol mouillé) qui, près de soixante ans après sa conception, ne correspondent plus aux standards auxquels nous sommes habitués en ce début de XXIe siècle... Ainsi que les clignotants AR !
Production totale : 1 204 121 exemplaires
Classe : Familiale
Carrosseries : Berline, cabriolet, break
Plate-forme commune : Pneu 165x380
Motorisations : 4 cylindre - 1 468 cm³ - 58 ch (8 CV) - 135 km/h - 8 L/100 km
Transmission : Propulsion essieu arrière rigide avec barre Panhard.
Longueur : 4 470 mm
Largeur : 1 670 mm
Hauteur : 1 510 mm
Poids : 1 030 kg
Peugeot réussit avec la 403 son entrée dans la catégorie des 8 CV, la classe moyenne européenne. Dessinée dans un style classique par Pininfarina, la 403 initie le partenariat entre le carrossier et le constructeur. Motorisée par un 1,5 litre dérivé de la 203, qui, avec 58 ch, l’entraîne à 135 km/h, elle remportera un grand succès grâce à sa robustesse. Reconnue à l’étranger, cette fiabilité exceptionnelle fera beaucoup, avec la Caravelle de Sud-Aviation, pour la renommée industrielle de la France dans les années cinquante. Produite pendant près de douze ans, elle sera la première Peugeot à dépasser le million d’exemplaires construits. Elle donnera naissance à plusieurs dérivés, un élégant cabriolet et une version économique, la 403 Sept. En 1959, Peugeot sera, avec la 403 D, le premier constructeur français à lancer une berline diesel en série.
La Peugeot 403 est une automobile de la marque Peugeot produite entre 1955 et 1966 en plusieurs versions : berline, cabriolet, coupé, break et pick-up.
Historique :
La 403 a été présentée pour la première fois le 20 avril 1955 au palais du Trocadéro à Paris. Il s'agissait d'une berline luxe 8 chevaux à toit ouvrant. À l'époque, et jusqu'à la fin 1957, le capot était orné d'un lion chromé, symbole de la marque sochalienne, un accessoire retiré en 1958 car considéré comme dangereux en cas de choc avec un piéton ou un cycliste. C'est au salon 1957 que fut présentée par le constructeur Peugeot la première automobile 403 berline la N4Y à sécurité passive.Peugeot supprimait le lion du capot, offert à l'acheteur toutefois et, remplacé par une petite baguette chromée;(en 1958 montage d'une grande baguette chromée) les fourchettes arrière étaient remplacées par les premiers clignoteurs de France, les premiers codes, les premiers essuies glaces parallèles, et le nouveau moteur 403 (auparavant il s'agissait du moteur 203).Il est dommage que les premières innovations Peugeot, majeures en France, pour la sécurité passive automobile ne soient pas mieux valorisées.
Le cabriolet est apparu en août 1956. Il sera construit à 2 043 exemplaires jusqu'à la fin 1960. En septembre 1956, naissance de la familiale et commerciale, le mois suivant du plateau-cabine. En octobre 1959 est commercialisée une version diesel à moteur Indenor, ce qui fera de la 403 la première voiture française diesel de série. Ce même moteur équipera aussi d'autres marques comme Austin, Vauxhall (à Singapour) et des Jeep Willys (en Corée).
Il a été produit 1 204 121 exemplaires de Peugeot 403. Sa construction a été stoppée en novembre 1966, le dernier exemplaire étant une 8 chevaux de couleur crème.
En 1959, une 403 berline luxe valait 9 600 francs, un cabriolet 14 900 francs.
Compétition :
Voiture familiale de la bourgeoisie discrète, la 403 ne s'est guère distinguée sur le terrain de la compétition. On notera cependant l'exploit de l'équipage Baillou-Triou au rallye d'Automne 1957 qui s'est imposé au classement général devant une Porsche Carrera. À défaut de puissance débridée, la robustesse légendaire de son moteur lui a tout de même permis de figurer aussi honorablement sur les neiges du rallye Monte-Carlo et du rallye des Neiges de Finlande (première au général en 1957, 1958 et 1959), que dans les sables et la boue de l'Est-African Safari. Ou encore au tour d'Australie (première en 1956).
Starlette au cinéma :
Le premier épisode des aventures du lieutenant Columbo joué par Peter Falk a été diffusé en février 1968 sur la chaîne NBC. Le policier, qui deviendra célèbre aux yeux du public américain en partie grâce à son étrange voiture, roulait dans un cabriolet gris modèle 1960 immatriculé « California 044 APD ». Cette 403 qui a servi dans la première série d'épisodes, avait été repérée dans les garages du studio de cinéma par l’acteur lui-même et choisie par ses soins pour les besoins du tournage, un tel véhicule étant particulièrement « exotique et en vogue » aux yeux du public américain à qui était destinée cette série. Devant le succès du feuilleton, d'autres épisodes ont été réalisés par la suite. La voiture d'origine a été remplacée par une autre 403, une berline roulante, transformée en cabriolet pour les besoins de la série. Ce véhicule apparaîtra avec l'immatriculation « 448 DB2 ». Une troisième 403 aurait été utilisée pour le tournage des derniers épisodes.
Toujours au cinéma, la 403 est présente dans un grand nombre de films – surtout français – des années 1960 à 1970. Coup de cœur particulier pour À bout de souffle de Jean-Luc Godard en 1960 avec Jean Seberg et Jean-Paul Belmondo où un exemplaire a un tout petit rôle de figuration.
Football Club de Sochaux :
La Peugeot 403 cabriolet a été le véhicule de prédilection des footballeurs de l'équipe Peugeot du Football Club Sochaux-Montbéliard.
Un peu de technique :
Deux versions essence : la première (8 chevaux fiscaux) d'une cylindrée de 1 468 cm3, quatre cylindres en ligne, développant une puissance de 58 ch DIN. Elle est équipée d’une boîte à quatre rapports (dont la quatrième est en position décalée, dite « surmultipliée », permettant une économie de carburant), la direction est à crémaillère, le système de freinage est hydraulique. Une seconde version est lancée à la disparition de la 203 en 1960 : une 7 CV (la 403/7), moins chère, dotée de son moteur de 1 290 cm3. Elle est reconnaissable à sa calandre « ordinaire » qui ne fait pas oublier les belles « moustaches » chromées de la 403/8.
Carrosserie réalisée par Peugeot en collaboration avec Pininfarina, coque autoportante monobloc en acier, roues avant indépendantes, ressorts semi-elliptiques, bras triangulaires. Suspension arrière à essieu rigide, ressorts hélicoïdaux, amortisseurs hydrauliques. Direction à crémaillère. Quelques carrossiers (Darl'Mat, Henri Chapron, Pichon-Parat) ont réalisé des modèles personnalisés « haut de gamme » (coupés) en gonflant légèrement le moteur, avec un succès confidentiel.
* Freins : à tambours à l'avant et à l'arrière.
* Boîte de vitesses (avec commande au volant) à quatre rapports dont une surmultipliée, transmission aux roues arrière.
* Alésage × course : 80 × 73 (pour la 8 chevaux).
* Régime maximal : 5 200 tr/min.
* Puissance maximale : 58 chevaux à 4 900 tr/min.
* Culasse hémisphérique en Alpax, un carburateur Solex.
Astuces et anecdotes :
Sortie à une époque où les vols de voitures n’étaient pas aussi nombreux qu’aujourd’hui, la 403 proposait en option un antivol. Il s’agissait d’un Neiman actionné par une clé de contact, le démarreur étant lancé par un bouton-poussoir en bakélite installé en bas du tableau de bord. Les 403 « ordinaires » se contentaient d’un simple contacteur et du bouton-poussoir, ce qui revient à dire que le premier venu pouvait démarrer la voiture si le propriétaire, distrait, oubliait de fermer la porte à clé.
À noter que la trappe d'essence est presque invisible. Elle se trouve dans la partie inférieure du cabochon arrière gauche (comme les Cadillac de l’époque !)
La 403 est une voiture facile à collectionner. De nombreux exemplaires sont en vente dans les revues et sur les sites spécialisés. Les prix sont encore modestes, sauf pour les élégants cabriolets, rarissimes,et les véhicules du salon 1957 rarissimes aussi (1500 véhicules numérotées au plus)les fameuses N4Y premières automobiles de France à sécurité passive qui devraient être mieux reconnues par les collectionneurs avisés. Si la 403 s'inscrit facilement dans la circulation d'aujourd'hui (des passionnés roulent tous les jours à son volant), se méfier toutefois du freinage et de la tenue de route (sol mouillé) qui, près de soixante ans après sa conception, ne correspondent plus aux standards auxquels nous sommes habitués en ce début de XXIe siècle... Ainsi que les clignotants AR !
Production totale : 1 204 121 exemplaires
Classe : Familiale
Carrosseries : Berline, cabriolet, break
Plate-forme commune : Pneu 165x380
Motorisations : 4 cylindre - 1 468 cm³ - 58 ch (8 CV) - 135 km/h - 8 L/100 km
Transmission : Propulsion essieu arrière rigide avec barre Panhard.
Longueur : 4 470 mm
Largeur : 1 670 mm
Hauteur : 1 510 mm
Poids : 1 030 kg
Re: Le musée Peugeot(photos)
C'est le petit fils à colombo sur la photo?
neunologue- Lion de diamant
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Nombre de messages : 2967
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Auto(s) actuelle(s): MRS 3 trophy; expert 2.0 HDI; 205 1.8D; 306 TD; Nissan king cab
Re: Le musée Peugeot(photos)
très connu grace a la série "Columbo" cette 403 et pas mal aussi , j aime bien.
La 203 egalement, magnifique surtout en cabriolet
La 203 egalement, magnifique surtout en cabriolet
Invité- Invité
Re: Le musée Peugeot(photos)
La berline
Le coupé cabriolet
Le break commercial
Le Pick-Up
Vue de dessus d'une Peugeot 403/7 à toit ouvrant.
Une Peugeot 403/7 à Vienne en Autriche (1978)
Une Peugeot 403/7 en Yougoslavie (1977).
Une Peugeot 403, un lieu de refuge pour allumer un gâteau d'anniversaire! (1966).
Le coupé cabriolet
Le break commercial
Le Pick-Up
Vue de dessus d'une Peugeot 403/7 à toit ouvrant.
Une Peugeot 403/7 à Vienne en Autriche (1978)
Une Peugeot 403/7 en Yougoslavie (1977).
Une Peugeot 403, un lieu de refuge pour allumer un gâteau d'anniversaire! (1966).
Re: Le musée Peugeot(photos)
1972 : 104
Sochaux lance au salon de Paris 1972 un modèle hyper compact, la 104. Cette voiture populaire participera à la capacité de Peugeot à affronter les deux crises pétrolières. Dessinée en collaboration avec Pininfarina, elle est la plus courte berline quatre portes au monde (3,58 mètres). Pour autant, grâce notamment à un style anguleux, son habitabilité a été préservée, qui se rapproche de celle de la 204. Traction avant, elle reçoit un moteur à arbre à cames en tête disposé transversalement et incliné vers l’arrière pour loger la roue de secours. Avec 954 cm3 et 46 ch DIN, il offre la vitesse de 135 km/h à la voiture. Un coupé trois portes à hayon arrière est lancé au salon de 1973, dont l’empattement court fait une idéale voiture urbaine (3,30 m). Nouveau coupé au salon 1975 : 104 ZS jouit d’un moteur plus puissant de 1,1 litre (66 ch DIN). Un an plus tard, la berline reçoit cette mécanique ainsi qu’une cinquième porte à l’arrière. En 1980, la S est dotée du même 1,4 litre que la Renault R14 TS.
La 104 est une petite voiture française construite par Peugeot à Mulhouse (68).
Elle fut proposée en versions 3, 4 et 5 portes. La version 3 portes connut une déclinaison sportive. La version 5 portes était à l'époque présentée comme la berline la plus courte du monde.
* 1972 : Début de la production de la version berline, 4 portes, avec un moteur de 954 cm3 (millésime 1973).
* 1974 : Lancement de la version coupé, 3 portes (elle dispose d'un hayon, contrairement à la berline). L'empattement et le porte-à-faux arrière ont été réduits, ce qui donne une voiture de 3,30 m de long.
* 1976 : Lancement de la version ZS, 66 ch DIN, 1124cc, une version sportive du coupé 3 portes.
* 1977 : Ajout d'un hayon sur la berline, qui devient donc une 5 portes.
* 1979 : Version ZS2, 1360 cm³ 93 ch DIN, 1000 exemplaires.
* 1980 : La version ZS est désormais équipée d'un 1360 cm³ de 72 ch DIN
* 1982 : Restylage de la face avant.
* 1983 : La version ZS passe à 80 chevaux (identifiable à l'autocollant 80hp sur les ailes avant)
* 1985 : Nouvelle planche de bord
* 1988 : Fin de la production
Production totale : 1.624.992 exemplaires
Classe : Petite polyvalente
Carrosseries : Berline 4 puis 5 portes. Coupé 3 portes
Plate-forme commune : Citroën LN Citroën LNA Citroën Visa Talbot Samba
Motorisations : 4 cylindres en ligne inclinés de 72° vers l'arrière
Transmission : Traction
Sochaux lance au salon de Paris 1972 un modèle hyper compact, la 104. Cette voiture populaire participera à la capacité de Peugeot à affronter les deux crises pétrolières. Dessinée en collaboration avec Pininfarina, elle est la plus courte berline quatre portes au monde (3,58 mètres). Pour autant, grâce notamment à un style anguleux, son habitabilité a été préservée, qui se rapproche de celle de la 204. Traction avant, elle reçoit un moteur à arbre à cames en tête disposé transversalement et incliné vers l’arrière pour loger la roue de secours. Avec 954 cm3 et 46 ch DIN, il offre la vitesse de 135 km/h à la voiture. Un coupé trois portes à hayon arrière est lancé au salon de 1973, dont l’empattement court fait une idéale voiture urbaine (3,30 m). Nouveau coupé au salon 1975 : 104 ZS jouit d’un moteur plus puissant de 1,1 litre (66 ch DIN). Un an plus tard, la berline reçoit cette mécanique ainsi qu’une cinquième porte à l’arrière. En 1980, la S est dotée du même 1,4 litre que la Renault R14 TS.
La 104 est une petite voiture française construite par Peugeot à Mulhouse (68).
Elle fut proposée en versions 3, 4 et 5 portes. La version 3 portes connut une déclinaison sportive. La version 5 portes était à l'époque présentée comme la berline la plus courte du monde.
* 1972 : Début de la production de la version berline, 4 portes, avec un moteur de 954 cm3 (millésime 1973).
* 1974 : Lancement de la version coupé, 3 portes (elle dispose d'un hayon, contrairement à la berline). L'empattement et le porte-à-faux arrière ont été réduits, ce qui donne une voiture de 3,30 m de long.
* 1976 : Lancement de la version ZS, 66 ch DIN, 1124cc, une version sportive du coupé 3 portes.
* 1977 : Ajout d'un hayon sur la berline, qui devient donc une 5 portes.
* 1979 : Version ZS2, 1360 cm³ 93 ch DIN, 1000 exemplaires.
* 1980 : La version ZS est désormais équipée d'un 1360 cm³ de 72 ch DIN
* 1982 : Restylage de la face avant.
* 1983 : La version ZS passe à 80 chevaux (identifiable à l'autocollant 80hp sur les ailes avant)
* 1985 : Nouvelle planche de bord
* 1988 : Fin de la production
Production totale : 1.624.992 exemplaires
Classe : Petite polyvalente
Carrosseries : Berline 4 puis 5 portes. Coupé 3 portes
Plate-forme commune : Citroën LN Citroën LNA Citroën Visa Talbot Samba
Motorisations : 4 cylindres en ligne inclinés de 72° vers l'arrière
Transmission : Traction
Re: Le musée Peugeot(photos)
Faut vraiment que je retrouve mes photos perso de 104, mes parents en ont eu 3 dont une verte, qu'ils appellaient le grenouille
neunologue- Lion de diamant
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Auto(s) actuelle(s): MRS 3 trophy; expert 2.0 HDI; 205 1.8D; 306 TD; Nissan king cab
Re: Le musée Peugeot(photos)
Un jour viendra... t'es pas prête de me voir à 3 ans
neunologue- Lion de diamant
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Re: Le musée Peugeot(photos)
mes parents en avait une egalement, je l aimais bien cette voiture.
Invité- Invité
Re: Le musée Peugeot(photos)
Bouh shame on you...
neunologue- Lion de diamant
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